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Tentatives de « blanchiment » de l’image de Fakhfakh par Abbou, Hammami, Chaouachi et par une curieuse « source bien informée » !
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Les observateurs unanimes : Fakhfakh est « fini » malgré les dernières cartes balancées par ses lieutenants
Le scandale frappant le chef du gouvernement continue à défrayer la chronique et s’impose comme étant le plat de résistance accaparant l’attention de l’opinion publique en Tunisie.
Après avoir essayé, avec arrogance, de tourner en dérision l’accusation qui lui avait été lancée lors de sa dernière interview sur Attessiâ, Elyès Fakhfakh a cédé le champ à ses lieutenants au sein du gouvernement pour le défendre et le blanchir en vue de le tirant d’affaire.
Après Ayachi Hammami crédité d’un grand militantisme pour le respect des droits de l’Homme, et Mohamed Abbou, qui se prétend être Monsieur Propre, pour dire que Fakhfakh a fait ce qu’il ce qu’il devait faire en entamant les procédures de cession de ses parts dans la société « Valis » où le chef du gouvernement détient des actions
Ces avocats semblent avoir oublié que le mal est fait et que la société a déjà obtenu des marchés exclusivement de la part de l’Etat !
Pire encore. Selon d’autres révélations du député, Yassine Ayari, Fakhfakh serait impliqué dans deux autres sociétés, ce qui a fait dire à Haythem Mekki sur Mosaïque Fm, que le chef du gouvernement s’est avéré « des sortes de scie et de crocodile qui mangent en montant et en descendant ».
En effet, si l’on croit ces révélations, il s’avère que la société a participé à l’appel d’offres en décembre 2019, et signé le contrat pour 44 milliards en janvier février 2020 lorsque Fakhfakh était déjà chargé de former le gouvernement. Quant à la publication, elle a eu lieu en avril 2020 !
Maintenant, l’armada de politiciens du gouvernement, notamment ceux d’Attayar, et de juristes ainsi qu’une source bien informée, sans la moindre qualité officielle, mais qui défend, bec et ongles, M. Fakhfakh
En tout état de cause, il est bon de souligner que politiquement et moralement, Elyès Fakhfakh a « perdu » la bataille de la crédibilité. Les Tunisiens n’ont plus confiance en lui parce qu’il a tout fait pour cacher cette affaire.
Plus encore, suite à la révélation de ce marché, au lieu de sortir et de tout dire, il a essayé de de démentir, de minimiser et de s’accrocher. Ce qui prouve une présumée mauvaise foi pour rester à son poste. Mais, franchement, peut-il regarder les Tunisiens en face ? Peut-il parler encore de lutte contre la corruption ? Et ses lieutenants Abbou et Chaouachi, qui font tout pour le défendre, n’ont plus la confiance du peuple.
En fin de compte, le piège semble se refermer sur Fakhfakh, irrémédiablement. Et les observateurs estiment que plus il s’accrochera, plus il perdra en crédibilité…
Noureddine HLAOUI