TUNIS – UNIVERSNEWS – On leur «offre» des tribunes suspectes, pour distiller leur venin… on allume le feu et on demande d’où vient la fumée… et ils en profitent pour semer le chaos et la zizanie. C’est le cas de certains journaleux qui se croient investis d’un pouvoir qui dépasse les limites du respectables…
C’est ce qui est de ce plateau offert à un vice-président et chef par intérim de la nébuleuse islamiste Mondher Lounissi qui n’a pas manqué de s’attaquer aux acquis de la nation et accuser –sans apporter des preuves- les régimes de leader Bourguiba et du défunt Zine El Abidine Ben Ali… alors que la meneuse du débat n’avait, même pas, osé lui poser des questions sur les agissements, les vols et les acquisitions d’Ennahdha durant la décennie noire… et cela prête, vraiment, à suspicion.
Universnews a appris que le parquet près le tribunal de première instance de Tunis a autorisé l’ouverture d’une enquête concernant l’enregistrement audio qui a circulé et contient des fuites de déclarations attribuées au chef par intérim du mouvement Ennahdha, Mondher Lounissi. Selon les données obtenues, les agents de la Brigade Centrale de la Garde Nationale à El-Aouina ont commencé, à partir d’hier, lundi, leurs investigations sur le contenu des déclarations de Lounissi et ont décidé de l’auditionner cette semaine au sujet des déclarations qui lui ont été attribuées et qui ont été qualifiées de dangereuses.
Pourquoi l’animatrice de ce plateau que je ne peux pas qualifier de journaliste avait agi de cette manière… alors que ce n’est pas son rôle… ??? Pourquoi elle avait enregistré des déclarations en off, alors qu’elle était censée être honnête avec ses invités… bien qu’ils ne soient pas honnêtes et qu’ils ne portent pas les Tunisiens et la Tunisie dans leur cœur, sachant, aussi, que Lounissi a des ambitions politiques démesurés et qu’il est loin de la stature qu’il veut acquérir.
Non, messieurs-dames, le journalisme n’a jamais été la recherche du buzz… et la Tunisie, en l’état actuel des choses, a besoin de journalistes responsables qui savent ce que leur impose la déontologie de la profession.
Le simple fait que Lounissi soit invité et qu’on lui donne la parole prouve que il y a des tentatives renouvelées pour blanchir Ennahdha, pour essayer de nous faire oublier ses crimes et tenter de faire passer des nouveaux visages, alors qu’il n y a qu’une seule nébuleuse et ses partisans sont tous les mêmes et obéissent aux mêmes principes et convictions.
La bataille des journalistes est, aujourd’hui, sur de nombreux fronts, avec un pouvoir qui se croit investi d’un pouvoir divin et qui ne veut pas communiquer, une opposition du Parti destourien libre (PDL) d’Abir Moussi qui le diabolise… Et, pour couronner le tout, des campagnes –soi-disant menée par le peuple- qui considèrent qu’il n’y a qu’une presse des égouts (presse jaune)- en mettant tous les journalistes dans le même sac, alors que nombreux parmi eux sont plus patriotes que ce qui se considèrent comme tels.
Faouzi SNOUSSI