TUNIS – UNIVERSNEWS Encore un décès suspect d’un nourrisson, mais, cette fois-ci, au Centre de maternité et de néonatologie de Monastir, le soir du 11 juin courant. Est-ce le fruit de la nonchalance, du laisser-aller dont souffre, actuellement, toutes les institutions et établissements tunisiens ? C’est à la justice d’établir la vérité, dans ce nouveau drame qui frappe une famille qui tient à savoir les causes du décès de leur bébé.
La brigade de recherches judiciaires relevant de la Garde nationale à Monastir a entamé les investigations sur les soupçons d’une erreur médicale ayant engendré la mort d’un nouveau-né au Centre de maternité et de néonatologie de Monastir, selon le substitut du procureur général et porte-parole des tribunaux de Monastir et Mahdia, Farid Ben Jeha.
La même source a fait savoir que les parents du nourrisson, qui ont été auditionnés par la brigade en question, se sont déclarés résolus à poursuivre en justice le cadre médical et paramédical qui a assuré l’accouchement, précisant que l’investigation sera déférée au Parquet de Monastir pour l’ouverture d’une enquête sur cette affaire dans le but de dévoiler les causes du décès et déterminer les responsabilités.
Ce drame vient rappeler aux Tunisiens un autre plus ignoble, celui du décès de pas moins d’une quinzaine de bébés, à l’hôpital Wassila Bourguiba dont le dossier vient d’être rouvert par la justice.
Et, là, on a le droit de se demander si la vie humaine –surtout celle des nourrissons- n’a plus d’importance pour un certain cadre médical qui se morfond dans des stéréotypes, sous prétexte d’être submergé par le travail ou de manquer de moyens.
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