TUNIS – UNIVERSNEWS (Environnement -M.S.) – A chaque concert dans nos festivals, L’état des gradins à la fin de la soirée se dégrade au théâtre d’Hammamet. A chaque concert, des tas de débris, de sachets, cartons, bouteilles, emballages, glibettes, frites. Tout est jeté pêle-mêle et laissé au gré du vent qui se charge de les semer à son tour. Les ordures gagnent de plus en plus nos gradins comme en témoignent ces photos publiées sur les réseaux sociaux.
II faut dire que le citoyen a une part de responsabilité. En plus de l’absence de rigueur et du laisser-aller général, le citoyen perd toute notion du civisme. Hier, des sachets d’ordures éventrés s’entassent à n’en plus finir, après le spectacle de Mortadha au festival d’Hammamet. Le même constat dans d’autres festivals. Ne parlons pas de ces glibettes qui s’accumulent au pied du public.
Les spectateurs, en général, sont là, ils se regardent, et s’observent, se dévisagent et se posent beaucoup de questions, entre autres, sur la saleté qui n’arrête pas de prendre des proportions énormes et galopantes. C’est comme s’ils ne sont pas du tout concernés par ce qui leur arrive. Ces saletés sont devenues par la force des choses un lieu privilégié, un environnement dans lequel cogite cette crasse abondante et exceptionnelle. Sans que les personnes cherchent à apporter un intérêt général à cette forme de saleté. Qui, d’ailleurs, ne cesse de polluer nos espaces culturels.
L’absence totale de conscience ? Bref, tous les ingrédients de l’imperfection sont réunis et qui n’arrêtent pas de se dessiner et n’arrivent pas à se détacher de ce corridor impressionnant. Faut-il éradiquer ce phénomène ou tout simplement interdire ces sacs remplis de bouteilles, de glibettes et de sandwichs. Les campagnes de sensibilisation qui possèdent un large éventail de dissuasion, n’ont pas, pour l’instant, encore trouvé le déclic ou l’élément déclencheur qui va permettre de secouer les consciences et les faire réagir de manière adéquate et appropriée afin d’éradiquer totalement ces saletés et progresser vers une hygiène et une propreté digne des grands théâtres