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« L’union sacrée » contre Abir Moussi contribue à la hausse de sa popularité
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El Karama franchit le « mur du son » en usant de propos « takfiristes » envers les membres du PDL
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Le « takfir » étant assimilé à un crime terroriste, il est temps d’appliquer la loi en déférant ses auteurs devant les tribunaux !
L’ambiance au sein de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) se dégrade de plus en plus au fil des jours avec la multiplication des tiraillements et des chamailleries entre les élus, ainsi que les provocations et contre-provocations frisant l’hystérie.
Ce manège est en train de prendre des tournures de plus en plus graves en recourant à des accusations et contre accusations sans oublier les propos diffamatoires et dénigrants, souvent gratuits et sans argumentation.
D’un côté, on assiste à une sorte d’union sacrée entre tous les blocs parlementaires contre le Parti destourien libre et sa présidente Abir Moussi, ce qui place cette dans la position de victime et augmente, indirectement sa popularité.
Plus encore, les propos takfiristes tenus par députés d’El Karama, plus précisément Mohamed Affès qui persiste et signe dans sa vision prônant la « légitimité » du process takfiriste, ce qui est contraire au principe même de la vie parlementaire et du respect à la Constitution qui incrimine tout propos takfiriste et le considère même en tant que crime terroriste.
Ces même élus d’El Karama sont en train de faire dégrader le niveau des débats avec des paroles et des manières musclées frisant les « menaces » voire carrément de « banditisme » comme l’a fait Seifeddine Makhlouf, chef de ce bloc, en élevant la voix, en tapant du poing sur la table et en lançant des mises en garde et des menaces de passer à d’autres pratiques contre les collègues.
D’autre part, et dans le même cadre de cette mobilisation personnalisée contre Abir Moussi, Samia Abbou, qui faisait le show lors de la session parlementaire précédente, est en train de faire une fixation sur la présidente du PDL en l’accusant de mener une action délibérée pour rabaisser l’action au sein de l’ARP
Encore pire est cette déclaration aberrante et condamnable de Jawher Ben Mbarek qui traite, carrément, Abir Moussi de « corona politique » !!!
Alors, où va l’ARP ? Surtout que l’opinion publique estime que cette Assemblée court à sa « perte » avec des pratiques pareilles et remet en cause son rôle dans la vie partisane et politique.
Mais le plus grave dans tout cela demeure cette vague de takfirisme avec la nécessité pour les autorités au pouvoir exécutif, législatif et judiciaire d’y faire face et de faire déférer les auteurs de tels propos devant les tribunaux après la levée de leur immunité parlementaire, car tout le monde sait que ces propos peuvent mener à des crimes et des assassinats de simples citoyens et de personnalités politiques.
Noureddine HLAOUI