Le PIB de la Tunisie, depuis la fin de 2010 a enregistré une croissance cumulée de +13,4% jusqu’à fin 2018. A titre de comparaison, l’évolution du PIB entre 2010 et 2017 a été de 32% en Egypte, 30% au Maroc et de 26% en Algérie.
Cette évolution a été principalement tirée par la progression des services marchands (3,2% en 2016, 4% en 2017 et probablement autour de 3,5% en 2018), qui va de pair avec la consolidation de l’activité touristique.
Soutenu par la hausse de la production d’huile d’olive et la récolte céréalière, le secteur de l’agriculture et de la pêche a également contribué à la croissance du PIB qui a enregistré une croissance de 9,7% sur les 3 premiers semestres de 2018.
Quant au secteur des Industries non manufacturières, la production a diminué de 26 points en 8 ans. Durant le troisième trimestre de 2018, la production moyenne de pétrole s’établissait à 37,5 mille barils par jour contre plus 70 mille barils en 2010.
La production de phosphate, principale ressource naturelle du pays, est quant à elle passée de 8 millions de tonnes en 2010 à seulement 3 millions de tonnes fin 2018.
En 2016 et 2017, la Tunisie a enregistré des déficits supérieurs à 6% du PIB contre 6,9% en 2013 Pour 2018, le déficit budgétaire devrait se situer à 4,9%, soit 5,2 milliards de dinars.
Cette hausse des dépenses a été principalement financée par endettement. Nous sommes désormais à un niveau de dette qui correspond à environ 73% de notre PIB à fin juin 2018. Depuis 2010, le poids de la dette publique a augmenté de 30 points. En masse, cette dette publique est de l’ordre de 76 milliards de dinars.
Cette hausse des dépenses a été principalement financée par endettement. Nous sommes désormais à un niveau de dette qui correspond à environ 73% de notre PIB à fin juin 2018. Depuis 2010, le poids de la dette publique a augmenté de 30 points. En masse, cette dette publique est de l’ordre de 76 milliards de dinars.