TUNIS – UNIVERSNEWS – Face aux restrictions vécues au quotidien, par les citoyens tunisiens, la cheffe du gouvernement Najla Bouden a tenté de calmer les appréhensions des instances internationales. Elle a affirmé mardi dans une allocution dans le cadre de l’Examen périodique universel (EPU) du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies (CDH), que la démocratie qui garantit les droits humains est un choix irréversible en Tunisie.
Elle a ajouté que la Tunisie ne veut pas d’une démocratie précaire qui cache de profonds écueils structurels mais elle est pour la démocratie qui garantissant une justice équitable et qui consacre la suprématie de la loi.
Les progrès accomplis dans le domaine des droits de l’Homme en Tunisie ne doivent pas, dissimuler, pour autant, les défis et difficultés qui se posent en raison des problèmes structurels accumulés pendant des années et qui n’ont pas été traités à la racine, a-t-elle fait observer.
La cheffe du gouvernement a insisté, dans ce cadre, sur le besoin d’œuvrer en permanence à la consécration des droits humains dans les textes comme dans la pratique.
La liberté d’expression et le droit de manifester constituent la pierre angulaire du système des droits de l’Homme, a-t-elle soutenu, affirmant que les débordements enregistrés sont des cas isolés suite auxquels des enquêtes ont étés ouvertes.
Elle a insisté sur l’importance d’une approche globale des droits humains pour traiter en profondeur les causes du terrorisme et de l’extrémisme violent et trouver des solutions durables aux changements climatiques, aux disparités économiques, aux répercussions de la pandémie du Covid 19 et à la crise ukrainienne.