Pour sortir de la situation économique difficile, Aymen Erraïes préconise la nécessité d’axer l’action gouvernementale sur trois volets essentiels dont notamment la réforme et la promotion du secteur de l’énergie, dans le sens où il est le responsable du taux élevé du déficit, ce qui constitue, selon ses propres termes, une catastrophe pour le pays.
Dans le même ordre d’idées, il a appelé à la réactivation du Code des changes qui se trouve dans les tiroirs de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) depuis un an et demi, ce qui permettrait au Tunisien d’ouvrir un compte en devise dans son propre pays, tout en bénéficiant. L’intérêt reste, également, de mise envers le secteur des phosphates
Sur un autre plan, Aymen Erraïes, a indiqué, lors de son passage à l’émission Expresso de ce mardi 15 janvier 2019, que la Tunisie ne supporte plus de grèves dans la conjoncture actuelle de crise.
Il a, également, appelé, à la nécessité de poursuivre les négociations afin d’éviter la grève générale dans le sens où le maintien de cette grève fera perdre auxdites négociations leur sens avant d’ajouter que cette grève ne sera pas une carte de pression gagnante pour l’UGTT, selon ses propres termes.
Concernant la crise économique actuelle, l’invité a précisé que 32%du déficit de la balance commerciale provient du secteur de l’énergie et ce, à cause des législations mises au point par la Constitution de 2014.