
Tunis, UNIVERSNEWS (NAT) – Le processus d’évacuation des camps érigés par des subsahariens irréguliers et situés à Al-Amra et Jébeniana dans l’Etat de Sfax, se poursuit après avoir débuté hier jeudi, et il a indiqué que la plupart d’entre eux ont exprimé leur désir de rentrer volontairement dans leur pays, a souligné le porte-parole de la garde nationale, Houssemeddine Jbabli, hier vendredi 4 avril 2025.
Il a, en outre, révélé que de nombreuses armes blanches ont été saisies lors du processus d’évacuation et un certain nombre des subsahariens ont été arrêtés. Lors des enquêtes menées avec eux, il a été découvert qu’ils communiquaient avec des parties étrangères pour semer la confusion dans les camps et dans les environs, alors que certains d’entre eux sont en cours de rapatriement forcé, insistant sur le souci de faire prévaloir la dimension humaine et morale dans le traitement de ce dossier.
Jbabli a tenu à préciser que la majorité des migrants subsahariens ont exprimé le souhait de rentrer dans leurs pays d’origine. De nombreux migrants avaient sollicité les organisations onusiennes pour leur garantir le droit de retour au pays après avoir échoué de rejoindre l’Europe. Plusieurs files de migrants subsahariens se rassemblent, quotidiennement, devant les sièges de l’organisation du Croissant rouge et de l’Organisation internationale pour les Migrations, en plus des postes de police de Sfax pour exprimer leur volonté de retourner dans leurs pays et d’être hébergés provisoirement avant leur départ, a-t-il expliqué.
Le porte-parole de la Garde nationale a ajouté que l’évacuation des camps a débuté jeudi de manière pacifique et sans intervention des forces de sécurité, en présence de représentants du Croissant-Rouge, du ministère de la Santé et de la Protection civile. L’opération a débuté avec le démantèlement du plus grand camp qui abritait quelque 4 mille migrants.
Des soins ont été prodigués aux occupants des camps précaires installés sur des terres agricoles, a indiqué Jebabli, ajoutant qu’un dispositif de coordination avec les autorités régionales a également été mis en place pour héberger temporairement femmes enceintes et enfants.