Bientôt, la 22ème Edition des Journées Théâtrales de Carthage qui se déroulera du 4 au 12 décembre 2021. Le travail de la commission de sélection des œuvres théâtrales est achevé. Une liste de pièces sélectionnées pour la section parallèle et celle de la compétition, a été bien livrée au comité de direction du festival.
Certains artistes dénoncent les résultats et expriment leur indignation sur les réseaux sociaux et les journaux. Ce n’est pas nouveau ! C’est toujours la même rengaine à chaque édition, et c’est bien compréhensible ! Chacun veut montrer sa création à un public large et panaché, composé de diverses identités comme celui d’un festival international.
La question qui se pose se situe au niveau du pacte implicite entre les candidats et l’organisme auquel ils ont candidaté. La compétition a ses règles auxquelles tous s’y soumettent, y compris la commission. Il faut savoir que, d’emblée, seulement un nombre limité est fixé pour participer au festival, et ce pour des raisons multiples, entre autres, la durée du festival qui est une semaine, le problème de l’infrastructure c’est-à-dire le nombre des espaces de représentation, et puis le facteur qualité qui doit primer au-delà de tout. Alors pourquoi les menaces et les insultes ? Pourquoi le manque de confiance et de respect à l’égard de la commission ? Pourquoi chacun se considère le meilleur ? Mais bon sang ! Ayez l’esprit sportif et ouvert ! Au lieu d’insulter les gens, posez des questions, réinterrogez-vous pourquoi cela n’a pas marché ? Ceux qui contestaient aujourd’hui, si l’année prochaine seraient admis, ils en feraient certainement les éloges !
Le 4ème art en Tunisie est stagne et même en dégénérescence. Les problèmes sont multiples dont le premier est le complexe de supériorité !
Faiza Messaoudi