Les membres de la Commission de la Femme, de la Famille, de l’Enfance, des Jeunes et des Personnes âgées à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), ont exprimé leurs mécontentement suite à l’absence, ce mercredi, du ministre de l’Intérieur, Hichem Fourati, de la séance d’audition consacrée à l’affaire de l’école coranique de Regueb (gouvernorat de Sidi Bouzid), l’accusant de « se soustraire à sa responsabilité politique par rapport à ce dossier ».
La majorité des députés des différents blocs parlementaires ont appelé le ministre de l’Intérieur à assister à une nouvelle séance d’audition afin de répondre à leurs questions concernant l’affaire de l’école de Regueb qu’ils ont jugée « extrêmement grave », et pour fournir des explications sur le phénomène croissant de la propagation des écoles « coraniques » et des violations qui s’y rapportent ainsi que sur les parties qui y sont derrière.
Les députés se sont, également, interrogés sur les dispositions relatives à l’octroi d’autorisations à ce genre d’établissements et sur la poursuite de l’activité de certaines institutions illégales en dépit des avis de fermeture prononcés à leur encontre.
Les députés ont, à cet effet, tenu le ministère de l’Intérieur, pour responsable des violations enregistrées à l’école de Regueb où certains de ses pensionnaires ont été victimes de viol et de pratiques inhumaines.