TUNIS – UNIVERSNEWS – Alors que les élections de mi-mandat se profilent aux États-Unis, le président Biden espère garder une majorité démocrate dans au moins une des deux chambres du Congrès. Les républicains, dont la campagne a été en partie vampirisée par la présence de Donald Trump, espèrent au moins le même succès, selon France 24.
« Il s’agit d’un choix entre deux façons très différentes de considérer l’économie. » Tels sont les mots prononcés par Joe Biden lors d’un discours devant des ouvriers d’une usine Volvo le 7 octobre, à un mois des élections de mi-mandat qui doivent se tenir le 8 novembre prochain.
Le président américain a alors défendu son bilan économique et accusé les républicains de s’opposer à la réussite économique des États-Unis. Lors des « midterms », les électeurs américains devront déterminer qui des démocrates ou des républicains auront l’avantage au Congrès pour la fin de mandat de Joe Biden – avec l’ombre de Donald Trump en toile de fond.
Actuellement, les démocrates disposent d’une courte majorité dans chacune des deux Chambres: ils détiennent 221 sièges sur 435 à la Chambre des représentants – contre 212 pour les républicains et 2 sièges vacants. Au Sénat, ils comptent 50 élus – les républicains aussi – mais la vice-présidente démocrate Kamala Harris peut départager les sénateurs en cas d’égalité. Dans quelques semaines, la Chambre des représentants sera renouvelée dans son intégralité et le Sénat à plus d’un tiers (35 sièges sur 100).
Le président démocrate ne part pas gagnant : malgré une côte de popularité en progression ces dernières semaines, Joe Biden pourrait être sanctionné, comme c’est le cas généralement lors des « midterms » pour un président en exercice.
Joe Biden implore les Américains de lui confier des majorités suffisantes pour contourner des règles parlementaires qui l’empêchent actuellement de faire interdire les fusils d’assaut ou encore de légaliser l’avortement sur tout le territoire. « Les Américains ont le choix », a lancé le président lors d’un récent discours. L’avortement et les armes à feu sont tous « sur le bulletin de vote », a-t-il assuré.