- Economiste crédible et respecté aux plans national et international, Marouane El Abassi serait l’homme de la situation
Une semaine après l’action menée par le président de la République, le 25 juillet 2021, l’on s’attend à ce que le chef de l’Etat nomme aujourd’hui, un Premier ministre pour diriger le prochain gouvernement dans une conjoncture difficile à tous les niveaux : politique, social, sanitaire, sécuritaire et, surtout économique.
En effet, et suite à la pandémie sanitaire, la crise socioéconomique s’est accentuée faisant craindre les pires scénarios, y compris la cessation de paiement et la faillite, au vu du surendettement et de l’absence de perspectives de reprise et de croissance.
C’est ainsi que le pays s’est trouvé dans une situation de blocage à cause, notamment, de la mainmise des islamistes et leur chef de file Ennahdha sur le pouvoir. C’est ce qui explique la multiplication des appels pour la nécessité de nommer un Premier ministre et de l’annonce d’une feuille de route dans les meilleurs délais.
Donc, après une série de mesures prises pour parer au plus pressé, le président de la République s’apprête à désigner un « chef de gouvernement » pour faire asseoir les réformes adéquates pour sortir la Tunisie du marasme dans lequel elle se débat par la faute des politiciens, conduits par les khouenjiya, au détriment du redécollage économique.
Pour y parvenir, nombreuses sont les voix qui s’élèvent depuis plusieurs jours pour faire appel à un économiste crédible et bénéficiant du respect et la confiance et du peuple tunisien et de la Communauté internationale, plus précisément les instances financières dont le FMI, la Banque mondiale sans oublier les pays frères et amis.
Il est clairement établi que l’actuel Gouverneur de la Banque Centrale de Tunisie, Marouane El Abassi répond parfaitement à ce profil de personnalité pour occuper le poste chef de la prochaine équipe gouvernementale.
Il faut mettre en exergue que M. Abassi bénéficie de nombreux préjugés positifs et favorables : Il n’a jamais appartenu à un parti politique, il ne s’est, à aucun moment, impliqué dans les tiraillements de la politique politicienne en restant fier, digne et au-dessus de la mêlée.
N’a t-il pas déjà réussi – dans une période de grave crise – à maîtriser la politique monétaire et éviter la chute aux enfers du dinar tunisien.
C’est dire que notre Gouverneur de la Banque Centrale serait la personnalité la plus indiquée, en cette phase délicate et historique, pour conduire le pays à bon port et le faire sortir progressivement du tunnel, une action qui s’annonce ardue et de longue haleine…
Mustapha Machat
Directeur de la rédaction