TUNIS – UNIVESNEWS L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a récemment célébré une cérémonie de remise des certificats de reconnaissance des sites du programme des Systèmes Ingénieux du Patrimoine Agricole Mondial (SIPAM). Ces sites, répartis dans plusieurs pays, représentent des paysages naturels uniques, mais surtout des pratiques agricoles qui allient biodiversité, résilience des écosystèmes et innovation, tout en fournissant des moyens de subsistance durables aux communautés rurales.
Lors de l’événement, des invités de haut niveau tels que Mme Leila Chikhaoui, ministre de l’Environnement de la Tunisie (par intervention virtuelle), et M. Mohammed Sadiki, ministre de l’Agriculture, de la Pêche, du Développement rural, de l’Eau et des Forêts du Maroc, ont souligné l’importance de ces sites reconnus et ont mis en avant le potentiel d’autres sites à préserver.
Le Dr QU Dongyu, Directeur Général de la FAO, a remis 24 certificats de reconnaissance à des représentants de nouveaux sites SIPAM provenant de 12 pays différents. La Tunisie a obtenu la certification pour deux sites exceptionnels, Ghar El Melh et Djebbah. Les autres sites se trouvent au Brésil, en Chine, en Équateur, en Iran, en Italie, au Japon, en Corée, au Mexique, au Maroc, en Espagne et en Thaïlande.
S’adressant aux nouveaux récipiendaires, le Dr QU Dongyu a souligné l’importance du travail collaboratif pour un développement rural durable. Il a également souligné que la reconnaissance des sites ne marque pas la fin du parcours, mais plutôt le début d’un engagement accru et d’une responsabilité renforcée envers la préservation de la biodiversité.
La surveillance continue, la gestion adaptative et l’innovation jouent un rôle crucial pour permettre à ces sites de faire face aux défis actuels et futurs, notamment la crise climatique. Leur rôle en tant que réservoirs de diversité biologique offre une occasion unique de sensibiliser aux enjeux de la biodiversité et de célébrer les communautés locales qui en sont les gardiennes.
Avec cette reconnaissance, les sites mondiaux du patrimoine agricole continuent à inspirer et à promouvoir des pratiques durables pour façonner l’avenir de l’agriculture et de la préservation de l’environnement.
