Au lendemain de la réunion de Carthage et l’annonce par le président de la République de la reprise du dialogue entre le gouvernement et la Centrale syndicale en vue d’éviter la gréve générale prévue pour le 17 janvier 2018, Noureddine Tabboubi, secrétaire général de l’UGTT a fait une déclaration, marquée par le pessimisme, à une radio de la place.
En effet, tout en réaffirmant le soutien à la recherche d’une solution négociée, dans ce sens, Noureddine Tabboubi a, catégoriquement, démenti les déclarations du ministre des Affaires sociales selon lesquelles le gouvernement a proposé des augmentations salariales entre 40 et 80 dinars dans la Fonction publique, laissant entendre, ainsi, que la confiance continue à faire défaut entre les deux parties.
Et après avoir affirmé que les positions de l’UGTT sont fondées sur des chiffres et des règles scientifiques, le patron de la Centrale syndicale a précisé, en substance, dans sa déclaration : « Nous ne marchandons pas et nous ne demandons pas l’aumône dans le dossier des augmentations salariales dans la Fonction publique»
Autrement, les perspectives sont loin d’inciter à l’optimisme dans la mesure où l’UGTT continue à être intransigeante dans ses revendications dans l’attente que le « patron » de La Kasbah veuille sortir de son silence et dévoile ses nouvelles intentions quant à l’orientation qu’il veut bien donner aux futures négociations, sachant que le 17 janvier 2019, c’est pratiquement « demain » !…