- Les aveux d’Adel Daâdaâ… douteuses, intentionnelles et préméditées pour détourner l’attention
TUNIS – UNIVERSNEWS – Les révélations sur les méfaits du mouvement islamiste Ennahdha, durant plus de dix ans sont plus alarmantes les unes que les autres et, cette fois-ci, c’est un dirigeant dissident qui lâche une bombe, en affirmant que la guerre bat son plein entre deux clans de ce mouvement.
A propos de la pieuvre financière d’Ennahdha, l’ancien dirigeant, Karim Abdesselam, a révélé que la lutte entre le clan du pouvoir et celui de l’argent est des plus intenses.
Il a également révélé que les soi-disant « confessions » de Adel Daâdaâ sont des déclarations dirigées et intentionnelles qui ont été faites en coordination avec les chefs du clan de la finance au sein du mouvement, d’autant plus que ce dernier est la personne la plus proche de Rached Ghannouchi, qu’il est au courant de toutes ses réunions et ses secrets. Et il a considéré que le discours que Daâdaâ s’apprête à promouvoir n’a aucun sens, surtout après qu’il ait avoué avoir passé des sacs d’argent à Moadh Ghannouchi, mais peut-être aurait-il dû aussi admettre qu’il était à l’origine de la proposition d’achat de certaines chaînes de télévision pour faire briller l’image du mouvement.
Cet homme (Daâdaâ), qu’ils présentent comme l’un des militants du mouvement, a été impliqué dans les années 1990 dans une affaire de trafic d’armes, ou ce qu’on appelle l’affaire d’El Mourouj, pour devenir, après la révolution, l’une des figures les plus influentes en son sein.
Il est à rappeler qu’un nombre important de dirigeants d’Ennahdha sont arrêtés dans le cadre du dossier financier d’Ennahdha dont Abdelkrim Slimane qui occupait le poste de directeur financier et administratif au sein du mouvement et en a démissionné depuis 2014, aux côtés de Kamal Hajjem, Rida Barouni et Yahia Bouchnak.
Il est à noter que la richesse de Ghannouchi a toujours suscité la polémique sur son ampleur et ses origines, car il était au chômage depuis près de quatre décennies. En revanche, plusieurs sources indiquent que la diaspora s’est scindée au sein d’Ennahdha. Ses immenses fortunes étaient constituées de dons des associations et organisations de la confrérie au profit des prisonniers d’Ennahdha.
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