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En première ligne, 7jours/7 et 24 heures/24, ils luttent, sans relâche, contre le Coronavirus…
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Entre 8 et 10 contaminés, de divers degrés de gravité, traités quotidiennement en réanimation
L’hôpital Abderrahmane Mami de pneumo-phtisiologie, à l’Ariana a été transformé en une unité sanitaire spécialisée, uniquement, dans le traitement des patients atteints du Coronavirus, ce qui en fait un des repères de référence dans la lutte et le traitement contre ce fléau.
Il y a toute une équipe qui est chargée d’assurer les différentes prestations médicales dans le cas d’espèce. Pour en savoir plus, nous avons contactés Pr Mohamed Besbès qui a bien voulu nous parler des efforts de tous les membres du staff à l’Hôpital. Cédons-lui la parole :
« Nous sommes toute une équipe de spécialistes composée de médecins les professeurs Jalila Ben Khelil, Amira Jamoussi, Samia Ayed, Agnès Hamzaoui (Pavillon B), deux assistantes hospitalo-universitaires, Dr Dhouha Lahmar et Dr Emna Rachdi, sans oublier les membres du corps paramédical et les ouvriers chargés de la propreté et de l’hygiène.
Quant aux activités, proprement dites, je peux assurer que nous faisons des vacations tout le long de la journée, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 afin de prendre en charge les patients uniquement atteints du virus Covid-19, sachant que nous avons, quotidiennement et jusqu’à nouvel ordre, entre huit et dix personnes en réanimations nécessitant une mise sous machine (respirateur et oxygène). Laquelle salle de réanimations dispose actuellement de vingt lits bien équipés.
Jusqu’à-là, l’exercice se passe convenablement et dans des conditions matérielles et logistiques acceptables. Il faut savoir que les malades reçus présentent, généralement, un certain degré de gravité. D’ailleurs, nous déplorons, jusqu’à présent, un seul décès, une personne âgée.
Je dois avouer qu’on s’attend à ce qu’il y ait une augmentation du nombre des admis dans les jours à venir car personne ne peut prédire l’évolution du nombre des personnes contaminées, ni la durée de la propagation du virus.
D’où ma conclusion en lançant un appel aux autorités compétentes l’envoi à notre Hôpital des renforts humains de toutes les catégories, à savoir du médial, paramédical et ouvrier de nettoyage, car il faut toujours prévoir une installation de la crise dans la durée… ».
Comme on le constate à partir de ces propos, que nos cadres sanitaires représentent les soldats de la première ligne encadrés par les professeurs et les docteurs qu’on peut assimiler aux généraux de l’armée.
Propos recueillis par : Noureddine HLAOUI