- Le débat sera couronné par le vote d’une résolution !!!
- Saïed appelé à un dialogue avec les partis politiques et la société civile pour mettre fin à la crise
La pression étrangère va crescendo sur la présidence de la République, plus précisément le chef de l’Etat, Kaïs Saïed, qui conctinue à réfuter toute ingérence dans les affaires intérieures du pays
Cette fois-ci, la mise en demeure vient de l’Union Européenne où le Parlement est appelé à se réunir du 19 au 21 octobre courant pour un débat sur la situation en Tunisie. Un débat qui sera couronné par une résolution votée à la clôture des discussions, le 21 octobre. Le texte de la résolution et le résultat du vote seront lus par le vice-président/Haut représentant de l’Union Européenne, Josep Borell.
«La menance pesant sur le système démocratique de la Tunisie en raison de l’absence de séparation des pouvoirs sera au menu du débat en question mené par les députés, mardi prochain», affirme encore en substance Josep Borrell.
Selon la même source, ladite résolution devrait appeler le président Kaïs Saïed à entamer un dialogue avec les principaux partis politiques du pays et les représentants de la société civile pour mettre fin à la crise politique en Tunisie avant d’ajouter que le président tunisien détenait « presque l’ensemble des pouvoirs après le limogeage de Hichem Mechichi et la suspension de l’activité parlementaire ».
Et à Josep Borell de conclure que la crainte est de plus en plus grande de voir les divisions politiques dégénérer en affrontements violents entre les camps rivaux qui n’arrêtaient pas de manifester, ces dernioers temps.
A rappeler que le Congrès américain a bien appelé, lors de sa séance d’audition, tenue jeudi 14 octobre, l’Union Européenne à agir et à lui emboîter le pas en matière de pression sur la Tunisie, ce qui vient d’être fait illico presto.
Noureddine H.