TUNIS – UNIVERSNEWS (Justice) – Le pouvoir a été perverti, depuis la Révolution et il continue à l’être, sous prétexte qu’on veut éliminer toute sorte de discrimination… mais, malheureusement, c’est le contraire qui a eu lieu, avec une corruption vicieuse de tous les centres d’influence… et l’éducation n’a pas échappé à ce phénomène vicieux qui peut détruire la carrière d’une personne souvent innocente.
Le ministère de l’éducation a décidé d’ouvrir une enquête sur une affaire en justice qui remonte à l’année 2022 contre une enseignante, à la suite d’une plainte déposée par un parent d’élève à l’école primaire Khaznadar, dans le gouvernorat de la Manouba.
» Au cas où l’enquête révèle que l’enseignante ait été accusée à tort par le parent d’élève, le ministère de l’éducation chargera un avocat pour la défendre et éclairer la justice, tout en respectant l’indépendance du pouvoir judiciaire », a souligné le ministère de l’Education dans son communiqué.
Le ministère a souligné son engagement en faveur de la protection des droits de l’enfant en Tunisie garantis par le Code de l’enfant qui interdit et incrimine toutes formes d’agressions verbales, morales ou physiques contre l’enfant.
« Le ministère de l’éducation s’emploie à garantir un environnement scolaire sécurisé et à lutter contre toutes les formes de violence pour protéger les élèves dans tous les établissements éducatifs », lit-on dans le même communiqué.
Il a relevé le rôle important des enseignants dans l’éducation des générations futures, saluant les efforts déployés par le pouvoir judiciaire en vue de protéger la société contre la violence.
Le ministère a exprimé sa disposition à coopérer avec la justice pour garantir l’application de la loi et la protection des droits de l’enfant, réitérant sa détermination à préserver la dignité des enseignants et à défendre leurs droits, en cas d’injustice.