C’est parti et beaucoup d’appréhension, d’incertitudes voire d’inquiétude quant à l’issue du 1er tour de l’élection présidentielle en France. Trois candidats partent favoris : le président sortant Emmanuel Macron, suivi de Marine Le Pen ( extrême droite) et de Jean Luc Mélenchon ( insoumis de gauche).
Deux menacent planent sur ce premier tour : la fulgurante montée des extrêmes et le taux d’abstention.
L’enjeu est pourtant extrêmement important pour la France et les Français bien sûr mais aussi pour ses partenaires historiques, dont nôtre pays, la Tunisie.
Nous gardons tous en mémoire le séisme qu’à été l’issue du premier tour de l’élection présidentielle en France en 2002 : Un Jacques Chirac face à Jean Marie Le Pen. Et le sursaut le 10 mai 2002, enfin le massif ralliement de toute la gauche à Chirac au second tour.
L’éventualité d’un remake , pour le premier tour, du scénario de 2002, n’est guère exclu.
« Voter utile » , la consigne semble d’ailleurs avoir été donnée depuis hier, nous dit un grand spécialiste de la géopolitique installé à Paris et observateur avisé de la scène politique française.
Cependant, depuis 2002, le monde a beaucoup changé, la France et la société française ont beaucoup changé. 15 à 18 % des électeurs français sont d’origine étrangères, particulièrement de confession musulmane. Leurs bulletins de vote pourront être décisifs…
Jamais un scrutin n’a été aussi serré que la présente élection présidentielle. Jamais une quête d’un nouveau projet pour la France n’a été aussi appréhendée. La société française est en pleine transfiguration à l’image du monde. Tout est désormais possible.