- Boris Johnson : « Il est temps d’agir parce qu’il n’y a pas le choix »…
Le gouvernement britannique a décidé de reconfiner pendant un mois, renonçant à une approche locale face à la virulence de la deuxième vague du nouveau coronavirus qui menaçait de se révéler deux fois plus meurtrière que la première.
Pays le plus endeuillé par la pandémie en Europe avec 46.555 décès de personnes testées positives au Covid-19, et désormais plus d’un million de cas recensés, le Royaume-Uni est confronté à une résurgence qui risque de submerger ses hôpitaux.
Après avoir résisté pendant des semaines à un confinement général, le Premier ministre Boris Johnson s’est résolu à l’annoncer lors d’une conférence de presse organisée en catastrophe samedi, après des fuites dans la presse affirmant qu’il le ferait lundi.
« Le virus se répand encore plus rapidement que dans le scénario du pire établi par nos conseillers scientifiques. (…) Il est temps d’agir parce qu’il n’y a pas le choix », a déclaré le dirigeant conservateur depuis Dowding Street, aux côtés de ses conseillers scientifiques et médicaux, après avoir auparavant discuté de la situation avec ses ministres.
Pendant quatre semaines à partir de jeudi et jusqu’au 2 décembre, les cafés, pubs et restaurants resteront portes closes sauf s’ils proposent de la vente à emporter ou des livraisons.
Les habitants de l’Angleterre sont appelés à travailler de chez eux et ne doivent quitter leur domicile que pour des raisons précises comme faire de l’exercice, se rendre à un rendez-vous médical ou faire des courses alimentaires essentielles. Ils ne peuvent rencontrer qu’une personne extérieure à leur foyer, et à l’extérieur.