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Ce membre d’El Karama donne le signal de passer à l’élimination physique de ce qu’il appelle « les comploteurs et les traitres » !
Les membres d’El Karama, héritiers des tristement célèbres Ligues de protection de la révolution (LPR), dissoutes, confirment qu’ils sont les principaux générateurs de la violence par leur extrémisme et leur appel à la haine et à la vengeance.
Ceci vient d’être confirmé publiquement par Abdellatif Aloui, un des éléments de cette triste El Karama, auteur d’un statut, « digne » de la pensée criminelle des nazis, sur sa page officielle Facebook où cet individu se présente comme « écrivain ». Voici ce qu’il écrit :
« Il y a un problème structurel et chronique qui a accompagné la révolution tunisienne depuis le premier jour et qui consiste à rester dans une position défensive et de simple réaction. Ainsi si elle ne passe pas à l’offensive et à l’épuration des traitres, elle sera toujours menacée par les complots et les traitrises qui se rallument continuellement.
Il a été prouvé, au fil des ans, avec des preuves irréfutables, qu’une partie de l’ancien système n’a pas accepté et n’acceptera jamais aucune coexistence selon les conditions démocratiques et sous le même toit de la seule patrie.
Il arrive un moment décisif où il faut faire le choix. Nous avons fui ce moment et l’avons reporté, plusieurs fois, mais il semble qu’aujourd’hui, ce moment est devenu inévitable ! ».
Bon à savoir que le dénommé, Abdellatif Aloui, a modifié son statut, quelques minutes après l’avoir posté, en changeant le terme nazi d’« épuration » par ce lui « demande des comptes ». Or, cet individu semble avoir oublié quelque chose qu’on appelle « technologie », puisqu’un retour à l’historique du statut permet d’avoir les différentes versions et de procéder à des captures d’écran.
Qu’en pensent le ministère de l’Intérieur et le ministère public de cet appel franc à l’élimination physique tout en usant de termes qui rappellent la pensée nazie dont les auteurs, de par le monde entier, sont jugés et condamnés selon les lois et les conventions internationales ?
Noureddine HLAOUI
