Ridha Ben Mosbah : un brillant cursus à l’échelle nationale et internationale
Ridha Ben Mosbah est un ingénieur diplômé de l’École des mines de Paris en 1979 et un certificat en analyses de projets industriels de l’Institut de développement économique de la Banque mondiale en 1981. Il entame sa carrière professionnelle en 1979 à la Banque de développement économique de Tunisie (BDET) en qualité d’analyste de projets industriels.
En 1984, il quitte ce poste et intègre la Compagnie des phosphates de Gafsa (CPG) où il devient coordinateur de projets d’assistance technique et de restructuration industrielle3. De 1992 à 1998, il est directeur central de l’informatique et de l’organisation à la BDET.
En novembre 2004, il est désigné secrétaire d’État auprès du ministre de l’Industrie, de l’Énergie et des PME chargé de l’Énergie renouvelable et des Industries alimentaires puis, en janvier 2007, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique chargé de la recherche scientifique et de la technologie. Il quitte ce poste le 9 juin 2008, lorsqu’il est nommé PDG du Groupe chimique tunisien (GCT) et de la CPG.
Le 10 juin 2009, il est nommé ministre du Commerce et de l’Artisanat succédant ainsi à Ridha Touiti
Il a occupé avec grand succès plusieurs postes de responsabilité à la tête d’importantes entreprises dont la CPG et du GCT ainsi que la STEG de 2011 à 2013.
En septembre 2018, il est nommé ambassadeur de Tunisie en Belgique jusqu’à nos jours, sans oublier qu’il a été un des principaux candidats au poste de chef du gouvernement en 2020.
Radhi Meddeb : une carrière économique et technologique hors-pair
Radhi Meddeb est ingénieur diplômé de l’École Polytechnique de Paris (1975) et de l’Ecole Nationale Supérieure des Mines de Paris (1977).
Il a débuté sa carrière à la Compagnie des Phosphates de Gafsa – Tunisie (1977- 1982), avant d’intégrer la Société Tuniso Saoudienne d’Investissement et de Développement (1982-1987).Il est fondateur (1987) et PDG du groupe COMETE; y compris COMETE International, COMETE Immobilière, COMETE Engineering et ses filiales COMETE Libye et COMETE Algérie.
Le groupe intervient dans les domaines de l’ingénierie, du conseil et de l’immobilier, dans les pays du Maghreb et de l’Afrique subsaharienne. Radhi Meddeb a fondé et dirigé Arab Leasing International Finance (Arabie Saoudite) de 1987 à 2006 et Algerian Saudi Leasing (Luxembourg) de1990 à 2006.
Il préside le Conseil d’administration de la Banque Tuniso-Koweitienne (BTK groupe BPCE France). Il est administrateur du groupe d’assurances Carte Vie et Président du Conseil d’Administration de CFE Tunisie (Groupe des caisses Desjardins Canada).Il a été membre du Conseil National de la Statistique (2005-2010) et membre du Conseil de la Banque Centrale de Tunisie (2011).
Il a fondé en 2011, Action et Développement Solidaire, une ONG, Think and Act Tank dont l’objectif est d’identifier et de favoriser la mise en œuvre d’un programme économique et social intégral en Tunisie inclusif, solidaire, durable et performant et qui donne l’occasion à tous les Tunisiens d’être parties prenantes actives au processus de développement.
Il a publié en arabe et en français un livre programme: « Ensemble, construisons la Tunisie de demain: modernité, solidarité et performance ».
Marouane Abbassi : Un passage remarquable à la tête de la BCT
Marouane Abbassi est un économiste tunisien. Professeur universitaire, il rejoint la Banque mondiale en janvier 2008, où il coordonne le programme pour la Libye, avant d’être nommé en 2012 directeur du bureau de l’institution pour ce pays. Le 16 février 2018, il est nommé gouverneur de la Banque centrale de Tunisie.
Il a été désigné meilleur gouverneur de banque centrale pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord par Global Markets en 2019.
Marouene Abbassi est un expert en économie reconnu pour ses compétences à l’échelle internationale. Son passage à la tête de la BCT a été remarquable et aucun dérapage ne lui a été reproché.
Mustapha Kamel Nabli : Grande compétence financière et un rayonnement international
Mustapha Kamel Nabli est un universitaire, économiste et homme politique tunisien.
Professeur agrégé en sciences économiques dès 1980, et professeur émérite des universités, il est également membre correspondant de l’Académie tunisienne des sciences, des lettres et des arts, ainsi que membre de plusieurs sociétés savantes et de think tank internationaux.
En 1988, il préside la Bourse de Tunis avant d’occuper le poste de ministre du Plan et du Développement régional entre mars 1990 et janvier 1995. Avec la révolution tunisienne de 2011, il se voit nommer à la tête de la Banque centrale de Tunisie par Mohamed Ghannouchi. Il a été, également, nommé expert auprès de plusieurs institutions notamment la Communauté économique européenne et la Ligue Arabe et a aussi dirigé la section Moyen-Orient -Afrique du Nord à la Banque Mondiale.
Mustapha Kamel Nabil est un expert en économie reconnu à l’échelle internationale. Il possède des relations privilégiées avec les instances financières internationales.
Fadhel Abdelkéfi : Economiste brillant et politicien respecté
Fadhel Abdelkéfi est un économiste, homme d’affaires et homme politique. Il est diplômé de la faculté des sciences économiques de l’université Panthéon-Sorbonne.
Fils de l’économiste et homme d’affaires Ahmed Abdelkéfi, il intègre en 1994 les rangs de Tunisie Valeurs, un intermédiaire en Bourse fondé par son père et dont il prend la direction en 2005.
Président du conseil d’administration de la Bourse de Tunis, fonction qu’il exerce de 2011 à 20143, il réintègre l’entreprise Tunisie Valeurs en novembre 2017 en tant que président du conseil d’administration. En 2020, il est nommé membre du conseil d’administration de la Banque internationale arabe de Tunisie5.
Il devient ministre du Développement, de l’Investissement et de la Coopération internationale le 27 août 2016 et également ministre des Finances par intérim le 30 avril 2017 suite au limogeage de Lamia Zribi. Le 18 août 2017, il démissionne de ses deux fonctions, suite à une affaire en justice montée de toutes pièces, pour lui barrer la route, selon les observateurs, à une nomination en tant que chef du gouvernement à la place de Youssef Chahed.
Après tant de péripéties, le 5 mars 2019, la Cour de cassation rend public un arrêt mettant fin d’une manière définitive à toute poursuite et à toute condamnation relative au procès
Son nom figure sur la liste des ministres proposée par Habib Jemli, le 2 janvier 2020, en tant que ministre du Développement, de l’Investissement et de la Coopération internationale.
Taoufik Baccar : Grand commis de l’Etat et personnalité financière internationale
Taoufik Baccar est un économiste et homme politique Titulaire d’une maîtrise en sciences économiques en 1972 et d’un diplôme de l’École nationale d’administration, il est nommé, en 1986, directeur général des ressources humaines au ministère du Plan et des Finances. En 1988, il est nommé au poste de directeur de l’Office de la formation professionnelle et de l’emploi pour une période de deux ans. En 1992, il est gouverneur suppléant aux assemblées annuelles de la Banque mondiale puis président de l’Agence arabe pour l’investissement et le développement agricole.
En 1995, il entre au gouvernement comme ministre du Développement économique puis dirige le ministère des Finances à partir d’avril 1999. En janvier 2004, il succède à Mohamed Daouas à la tête de la Banque centrale de Tunisie pour un mandat de six ans ; il est reconduit dans ses fonctions le 14 janvier 2010.
Il est, également membre de plusieurs think tank et président du Centre international Hédi Nouira de prospective et d’études.
En 2018, il écrit Le miroir et l’horizon, rêver la Tunisie, un livre dans lequel il revient sur les événements révolutionnaires du 14 janvier 2011.
Habib Karaouli : un expert financier de renommée mondiale
Habib Karaouli est un des pionniers du capital investissement en Tunisie. Il a notamment participé à l’élaboration de la Loi sur le capital risque et dirigé plusieurs sociétés d’investissement (SODIS, SIDCO, SODEK) spécialisées dans le capital création et le développement régional.
En tant que PDG de la BAT qu’il dirige depuis cinq ans, il a été conseiller de la plupart des plus importantes opérations de privatisation et de cession de participations publiques en Tunisie : l’ex-Banque du Sud, Société Nationale de Distribution de Pétrole (SNDP), Tunisie Télécom, Groupe Magasin Général, Hôtel Abou Nawas et la Banque Tuniso-Koweitienne(BTK). Ces opérations ont rapporté plus de 3 milliards de DT au pays.
A rappeler que le quotidien « L’Expert » et un jury de professionnels ont choisi Habib Karaouli, président de la Banque d’Affaires de Tunisie (BAT), en tant que « Financier de l’Année 2008 ».
Ce titre de « Financier de l’année » couronne 30 ans d’expérience en matière d’investment banking, de private equity, de création d’entreprises, de formation et de promotion de l’emploi.
Mondher Zenaïdi : Un homme apprécié des classes sociales et de toutes les régions
Mondher Zenaïdi est un homme politique tunisien. En 1973, il obtient un diplôme d’ingénieur de l’École centrale Paris, puis un diplôme de l’École nationale d’administration de Paris en mars 1976. Il a occupé plusieurs portefeuilles ministériels depuis 1987. Après la révolution de 2011, il choisit de vivre à Paris où il travaille dans le conseil et pour une institution onusienne. Il bénéficie d’un non-lieu prononcé le 27 mai 2014 par la chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis dans le cadre d’une tentative de scandale immobilier.
Mondher Zenaïdi a toujours été apprécié par les différentes classes sociales et de toutes régions. Ses compétences et son parcours politique font quasiment l’unanimité.
Khaled Kaddour : Un responsable qui a réussi toutes ses missions
Khaled Kaddour est un homme politique tunisien. Ingénieur en production des hydrocarbures et docteur en prospective et stratégie des organisations, Khaled Kaddour a été nommé en août 2008, PDG de la Société italo-tunisienne d’exploitation pétrolière, il devient directeur général de l’énergie au ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie en 2011. Puis le 12 septembre 2017, il devient ministre de l’Énergie, des Mines et des Énergies renouvelables, dans le gouvernement de Youssef Chahed.
Le 31 août 2018, son limogeage par Youssef Chahed a été une véritable surprise ayant secoué la scène nationale vu sa compétence et son parcours. Fils d’un éminent syndicaliste, Houcine Ben Kaddour, reconnu pour son indépendance de tout parti politique, et alliant une double formation de pétrolier et de prospectiviste, il a toujours réussi ses missions même les plus dures. Faut-il encore rappeler qu’il a fait renaître la SITEP de ses cendres, et que son limogeage n’était qu’une manœuvre politique puisqu’il était promu à succéder à Youssef Chahed à la tête du gouvernement.
Ferid Belhaj : Un grand financier et un pilier de la Banque mondiale
Ferid Belhaj a pris ses fonctions de vice-président du Groupe de la Banque mondiale pour la Région Moyen-Orient et Afrique du Nord le 1er juillet 2018. Au cours des 15 mois précédant cette nomination, il était chef de cabinet du président du Groupe de la Banque mondiale.
De 2012 à 2017, il a dirigé, depuis Beyrouth, les activités de la Banque mondiale au Liban, en Syrie, en Jordanie, en Iraq et en Iran. À ce poste, il a piloté les travaux de la Banque sur la crise des réfugiés syriens et ses conséquences dans la région. M. Belhaj a notamment impulsé la création de nouveaux instruments de financement destinés à aider les pays accueillant des personnes déplacées, l’intensification des efforts déployés par la Banque pour soutenir la reconstruction et le relèvement de l’Irak pendant et après l’invasion de Daêch, ainsi que l’accroissement de ses financements en faveur du Liban et de la Jordanie.
Il était auparavant directeur de la Région Pacifique (2009-2012), pour laquelle il a élaboré une stratégie régionale qui a permis d’augmenter considérablement l’aide de la Banque mondiale aux petits États et États fragiles et de triper les financements de l’Association internationale de développement (IDA), l’institution du Groupe de la Banque mondiale qui accorde des crédits sans intérêt et des dons aux pays à faible revenu.
Représentant spécial de la Banque mondiale auprès de l’Organisation des Nations Unies à New York de 2007 à 2010, M. Belhaj a collaboré avec de multiples organismes de l’ONU sur divers programmes portant principalement sur le changement climatique, les objectifs du Millénaire pour le développement, les États fragiles ou sortant d’un conflit et les crises financière et alimentaire mondiales.
Entre 2002 et 2007, il a été responsable des opérations de la Banque mondiale pour le Maroc et a contribué à instaurer un dialogue renouvelé et diversifié avec l’un des pays à revenu intermédiaire les plus performants.
Entré à la Banque mondiale en 1996 comme conseiller juridique senior au sein du Département juridique, M. Belhaj a géré de nombreux projets de réforme judiciaire. Il a également exercé la fonction de conseiller juridique pour plusieurs pays, dont l’Égypte, le Maroc, l’Iran, l’Algérie et la Thaïlande.
Slim Tlatli : Un grand économiste avec une grande expérience onusienne
Slim Tlatli étudie à la faculté des sciences de Tunis, où il obtient une licence de mathématiques, puis à l’université et l’Institut d’administration des entreprises de Grenoble, où il obtient respectivement une maîtrise en mathématiques et un master.
En 1976, il devient assistant en méthodes quantitative à l’Institut supérieur de gestion de Tunis puis consultant auprès de l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel, de l’Agence des États-Unis pour le développement international et des gouvernements de l’Algérie, de la Jordanie et de l’Égypte.
Il devient directeur général du Bureau de mise à niveau au ministère de l’Industrie en 1995 puis, en octobre 2002, directeur exécutif du programme européen pour la modernisation industrielle en Égypte
Slim Tlatli a été, également, un haut fonctionnaire et homme politique. Il est secrétaire d’État chargé de la Mise à niveau touristique entre 2005 et 2008, ministre de l’Emploi et de l’Insertion professionnelle des jeunes entre 2008 et 2010 puis ministre du Tourisme entre 2010 et 2011.
En 2014, il devient membre du bureau exécutif et premier-vice-président du comité d’orientation scientifique du Cercle Kheireddine, un think tank traitant de sujets économiques, financiers et sociaux.
Sarra Rejeb : Hautes capacités de gestion à la tête des entreprises
Sarra Rejeb est une ingénieure, haut fonctionnaire et femme politique tunisienne. Elle est secrétaire d’État auprès du ministre du Transport de 2017 à 2018.
Le 2 avril 2015, elle devient PDG de Tunisair, en remplacement de Salwa Sghaier. Sous sa présidence, la ligne Tunis-Montréal, la première ligne transatlantique de la compagnie, ainsi que des lignes vers Niamey et Ouagadougou sont ouvertes, et l’avion présidentiel, un Airbus A340 acheté par Zine el-Abidine Ben Ali en 2009, est vendu.
Le 30 décembre 2016, elle est nommée PDG de la Société nationale des chemins de fer tunisiens.
Sarra Rejeb est reconnue pour ses compétences et ses capacités de gestion à la tête des établissements qu’elle a eu à gérer. Outre les marchés qu’elle a conclus, « la femme de fer », comme on la surnomme, a révélé plusieurs dossiers de corruption. Elle s’est, également, penchée sur les questions d’ordre social des établissements.
Lotfi Debbabi : Ancien de Harvard University et une brillante carrière bancaire
Lotfi Debbabi a étudié les sciences économiques à la FSEG de Tunis et a obtenu un Master en économie 1988. Il est, également, détenteur d’un diplôme en Techniques bancaires de l’ITB Paris en 1999.
Il dispose, aussi, d’un Certificat de Programme de développement et de financement des PME de Harvard University ainsi que d’un MBA en services financiers de l’École des sciences de la gestion de l’UQAM (Montréal-Canada).
Enseignant universitaire, président des CA de plusieurs chambres de commerce international dont principalement American Chamber et la chambre tuniso belge, ancien président de la pépinière d’entreprise avec l’APIAA, il est connu aussi par son expertise en transformation digitale.
M. Lotfi Debbabi a débuté sa carrière à la Société Tunisienne de Banque le 27 mars 1989.
A partir de Février 1993, il a occupé les fonctions de directeur d’agence pendant 12 ans.
Le 23 juillet 2005, M. Lotfi Debbabi a été nommé directeur régional Sousse puis Monastir.
En Juillet 2013, il a été nommé Directeur Central chargé de la gestion de réseau, des opérations commerciales et de la qualité à la STB.
Depuis le 19 octobre 2017, il assure les fonctions centrales du pôle banque de détail et du Réseau en tant que chef de pôle.
M. Lotfi Debbabi a été élu Directeur général par le Conseil d’administration de la STB et a pris ses fonctions le 7 mars 2019.
Hatem Ben Salem : Spécialiste de l’éducation, des droits de l’Homme
Docteur d’État en droit public de l’UFR droit-économie-gestion de l’université Paris-Sud, il est agrégé en droit public de la faculté de droit et des sciences politiques et économiques de Tunis.
De 1996 à 2000, Ben Salem est ambassadeur de la Tunisie, successivement au Sénégal, en Guinée, en Gambie, au Cap-Vert et en Turquie. Puis, de 2000 à 2002, il est ambassadeur représentant permanent de la Tunisie auprès de l’Organisation des Nations unies à Genève
Le 16 septembre 2002, il est nommé coordinateur général des droits de l’homme au ministère de la Justice et des Droits de l’homme1. Le 25 août 2003, il devient secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères chargé des affaires maghrébines et africaines. Le 10 novembre 2004, il est désigné secrétaire d’État auprès du même ministre, chargé des Affaires européennes, avant de devenir le 29 août 2008 ministre de l’Éducation et de la Formation.
Le 6 juillet 2015, Hatem Ben Salem est nommé directeur de l’Institut tunisien des études stratégiques. Le 6 septembre 2017, il reprend la tête du ministère de l’Éducation nationale.
Il a par ailleurs été membre de l’International Institute for Strategic Studies, du Comité supérieur des droits de l’homme et des libertés fondamentales. Il a également été vice-président de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples1.
Il a aussi donné des conférences aux universités de Lund et de Graz, mais aussi à l’Institut international des droits de l’homme.
Il est l’auteur d’études et d’articles publiés dans des revues tunisiennes, africaines et internationales sur les relations internationales, plus particulièrement sur les études stratégiques et les expériences de développement en Mer Méditerranée, en Afrique et dans le monde arabe.
Ghazi Jeribi : Juriste respecté et grand commis de l’Etat
Ghazi Jeribi est diplômé en droit public de l’université Panthéon-Sorbonne. De 1988 à 2013, il enseigne à l’École nationale d’administration de Tunis, ainsi qu’en école préparatoire aux académies militaires de 1989 à 1996, et à l’Institut supérieur de la magistrature à Tunis de 2000 à 2005.
De 1990 à 1992, il est directeur juridique de l’Institut arabe des droits de l’homme et, de 1997 à 2001, président de la commission des litiges fiscaux1. En 2001, il devient président du Conseil de la concurrence, fonction qu’il occupe jusqu’en 2006. De 2005 à 2006, il est également expert formateur en droit de la concurrence auprès de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement.
De 2007 à 2011, il est premier président du Tribunal administratif, ce qui fait de lui le président du conseil des conflits, le président de la chambre chargée du contentieux relatif aux autorisations des partis politiques, le président de la chambre de cassation et un membre du Conseil constitutionnel. Durant cette même période, il est également vice-président de l’Association internationale des hautes juridictions administratives. En 2011, il est nommé président du Haut comité du contrôle administratif et financier1.
Il a rédigé plusieurs articles qui portent sur le droit administratif et la réforme de l’administration, le contentieux administratif, les droits de l’homme et les libertés publiques, le contentieux fiscal, le droit de la concurrence, le droit du sport et la justice transitionnelle.
Le 29 janvier 2014, il est nommé ministre de la Défense nationale dans le gouvernement Jomâa. Le 20 août 2016, il est nommé ministre de la Justice dans le gouvernement Chahed. Après le limogeage de Lotfi Brahem, il est aussi nommé ministre de l’Intérieur par intérim le 6 juin 2018.
Khalil Lajimi : Un Enarque doublé d’économiste spécialiste de la coopération internationale
Khelil Lajimi est ingénieur de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (1986) et diplômé de l’Ecole nationale d’administration de Paris (1994). Il entame sa carrière professionnelle en qualité d’ingénieur principal puis chef du département sous-traitance au complexe mécanique de Tunisie (1986-1988).
Il rejoint, ensuite, le ministère de l’Economie nationale où il est ingénieur principal à la direction générale de l’industrie (2006) puis sous-directeur des industries mécaniques.
En août 1996, il est nommé directeur général du groupement des industries de conserves alimentaires puis, en mai 1998, chef de cabinet du ministre de l’Industrie.
En décembre 2001, M. Khelil Lajimi est nommé directeur général de l’Agence de promotion de l’industrie (API) et en octobre 2002 président-directeur général de la Société tunisienne de sidérurgie «El Fouladh».
Le 25 août 2003, il est nommé secrétaire d’Etat chargé du Développement industriel, et le 10 octobre 2004, il est nommé secrétaire d’Etat chargé de la Coopération internationale et de l’Investissement extérieur, poste qu’il a occupé jusqu’à sa nomination, le 28 novembre 2008, ministre du Tourisme. Il occupera ce poste jusqu’au 14 janvier 2010
M. Khelil Lajimi a été membre du conseil municipal de la Ville de Tunis de 1995 à 2000. Il a occupé le poste de président de la commission économique au sein de ce conseil
Il a rejoint par la suite le secteur privé. On le crédite de la plus belle opération de private equity enregistrée ces dernières années en Tunisie.
En effet , après avoir redressé Sicam de ses difficultés, le fonds d’investissement FDI a mis 56 millions de dollars pour acquérir 35% de l’entreprise. Actuellement, Khelil Lajimi est consultant à la SFI du groupe Banque Mondiale.
Lotfi Brahem, un sécuritaire réputé à l’ascension fulgurante
Lotfi Brahem est un homme politique tunisien qui a fait une ascension fulgurante grâce à ses succès dans la lutte contre le terrorisme après la montée de Nidaa Tounès au pouvoir. Il a gravi, ainsi rapidement les échelons pour devenir Commandant de la Garde nationale succédant à M. Ksiksi, soupçonné d’être en connivence avec barons du parti islamiste d’Ennahdha.
Deuxième ascension remarquable est sa nomination au poste de ministre de l’Intérieur qu’il a occupé entre 2017 et 2018.
Cette montée rapide a fait de lui, selon les observateurs, un successeur potentiel au chef du gouvernement, à l’époque, Youssef Chahed, qui a tout fait pour se débarrasser de lui. Ainsi, trois jours après le naufrage, au large de l’archipel de Kerkennah, d’un bateau de migrants ayant fait 84 victimes dont une grande partie étaient des citoyens tunisiens, Chahed a profité de l’occasion pour limoger Lotfi Brahem de ses fonctions de ministre de l’Intérieur le 6 juin 2018
Sonia Ben Cheikh : Une bonne gestion des dossiers les plus délicats
Sonia Ben Cheikh est une médecin et femme politique tunisienne. Elle a été nommée, le 5 novembre 2018, au poste de ministre de la Jeunesse et des Sports dans le gouvernement de Youssef Chahed, en remplacement de Majdouline Cherni, puis ministre de la Santé publique par intérim de 2019 à 2020.
Auparavant secrétaire d’État auprès du ministre de la Santé, Sonia Ben Cheikh avait aussi occupé les postes de PDG de l’Office national de la famille et de la population (ONFP) et de directrice du centre national de la formation pédagogique des cadres de la santé.
Sonia Ben Cheikh s’est distinguée lors de son passage au ministère de la Santé et elle a fait preuve d’une bonne gestion des dossiers les plus délicats. Elle a, également, réussi à entretenir de bonnes relations avec le syndicat. La mise en place de la stratégie nationale de lutte contre le Covid-19 juste avant son départ du ministère fait partie de ses principaux points cumulés à son actif.
Mongi Hamdi : brillante carrière à l’ONU et homme politique confirmé
Mongi Hamdi est un ingénieur d’État à l’École nationale d’ingénieurs de Tunis. Après avoir décroché un master à l’université de Californie du Sud, il y obtient en 1988 un autre diplôme d’ingénieur. Il décroche ensuite, en 1996, un diplôme de politique macroéconomique et de gestion de l’université Harvard1.
De 1988 à 1998, Hamdi exerce diverses fonctions au secrétariat des Nations unies à New York, notamment liées aux affaires économiques et sociales. De 2001 à 2013, il dirige le secrétariat de la Commission de la science et de la technologie pour le développement à Genève, organe de l’ONU chargé de conseiller l’Assemblée générale des Nations unies et le Conseil économique et social des Nations unies sur les questions liées à la technologie, à l’innovation et au développement1.
En 2012, il est promu chef du cabinet du secrétaire général de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED), puis directeur de la planification stratégique et de la coordination au bureau du secrétaire général de la CNUCED1.
Le 29 janvier 2014, il est nommé ministre des Affaires étrangères dans le gouvernement de technocrates de Mehdi Jomâa.
Le 12 décembre 2014, il est désigné comme chef de la mission des Nations unies au Mali, succédant au Néerlandais Bert Koenders5. Il prend officiellement ses fonctions le 20 janvier 2015 et la préside durant les négociations de paix inter-maliennes qui aboutissent, le 20 juin, à la signature de l’accord d’Alger par les principaux groupes rebelles du nord du Mali.
Kamel Akrout : Grand spécialiste de lutte contre l’extrémisme et le terrorisme
Le contre-Amiral Kamel Akrout est titulaire d’un master en sécurité internationale, spécialisé en contre-terrorisme de l’université américaine de défense (NDU) et ancien directeur général de la Sécurité militaire. Il est, également, enseignant en matière de sécurité et de contre-terrorisme à l’Ecole de guerre, à l’institut de défense nationale et à l’Ecole supérieure des forces de sécurité intérieure. Il est aussi conférencier à plusieurs instances internationales.
Cet Officier général, issu de la Marine nationale a été rappelé par feu président Béji Caïd Essebsi dès son accession à la magistrature suprême, en janvier 2015, pour le nommer comme conseiller principal et le charger, entre autres, de la restructuration du Conseil de Sécurité Nationale (CSN) en application de l’article 77 de la Constitution. Un travail de longue haleine était cependant nécessaire pour que la structure prenne forme et que ses fonctions se précisent.
Il est notamment chargé de la stratégie nationale de lutte contre l’extrémisme et le terrorisme et sa mise à jour d’une manière périodique, et ce, en coordination avec la commission nationale de lutte contre le terrorisme, créée par la loi organique n° 2015-26 du 7 août 2015, relative à la lutte contre le terrorisme et la répression du blanchiment d’argent.
Khemaïs Jhinaoui : Juriste et diplomate de carrière
Khemaïs Jhinaoui est détenteur d’une licence en droit public, un DESS dans la même discipline et un DEA en sciences politiques et en relations internationales, qu’il a obtenu entre 1978 et 1979. En 1978, il décroche également un certificat d’aptitude à la profession d’avocat. En 1998, il devient auditeur à l’Institut de défense nationale.
Il a été secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères en 2011, au sein du gouvernement de Béji Caïd Essebsi, puis ministre des Affaires étrangères à partir de 2016, au sein des gouvernements Essid et Chahed.
Entre mars 1999 et octobre 2004, il est ambassadeur de Tunisie au Royaume-Uni, poste couvrant l’Irlande à partir d’octobre 1999, le siège de l’ambassade demeurant à Londres. Entre janvier 2006 et décembre 2007, il est directeur général des affaires politiques, économiques et de coopération pour l’Europe et l’Union européenne.
Entre 2008 et 2011, il est ambassadeur de Tunisie en Russie, étant également accrédité pour l’Ukraine et les pays membres de la CEI. Il donne de nombreuses conférences dans des universités et institutions sur la politique internationale ; il est également l’auteur d’études et d’articles sur le sujet.
Ezzeddine Saïdane : Une riche expérience dans le secteur bancaire et financier
Ezzeddine Saïdane est universitaire, doublé d’une longue et riche expérience dans le secteur de la banque et de la finance depuis plus de 30 ans. Il a, aussi enseigné, pendant près de trente ans.
Il est, surtout, réputé pour son franc-parler et pour ses analyses pertinentes et transparentes des situations économiques et financières. Ce qui a fait de lui, un des conseillers les plus prisés en Tunisie et même à l’étranger. Ainsi, il occupe le poste de conseil financier avec une clientèle exerçant, principalement, dans le secteur des banques en Tunisie et à l’étranger dont notamment en Afrique du Nord, Afrique Sub Saharienne, Moyen Orient et dans la région du Golfe.
Outres ses compétences en matières des banques et des finances, Ezzeddine Saïdane est connu pour l’amour du travail bien fait, sa discrétion, son respect des autres, son savoir en matière de management et de gestion des entreprises.
Il a été, de 1998 – 2003, président directeur général l’Arab Banking Corporation Tunis et directeur général adjoint de la Banque Internationale Arabe de Tunisie- BIAT, de 1977 à 1998.
Olfa Hamdi : Une jeune diplômée des grandes écoles françaises et américaines
Olfa Hamdi, jeune Tunisienne âgée de 35 ans, a un CV déjà bien rempli. Elle est titulaire d’un master en sciences mécaniques et ingénierie de l’École centrale de Lille, d’un master de management de grands projets industriels de l’université du Texas à Austin, ainsi que d’un diplôme supérieur en règlement extrajudiciaire des différends obtenu à la Texas School of Law.
Cofondatrice et CEO de la société « Concord Project Technologies Inc. », Olfa Hamdi n’a aucune appartenance politique, selon ses dires.
Ayant fait ses études aux Etats-Unis, la jeune femme a une maîtrise quasi-parfaite des différents aspects des relations tuniso-américaines en tant que secrétaire générale du Tunisian Community Center, une organisation à but non lucratif basée aux États-Unis.
Son trait de caractère principal : ses fortes attaches avec son pays et particulièrement avec ses racines à Gafsa… De quoi la pousser à revenir en Tunisie pour s’y installer !