Le député du bloc démocratique, Zouheir Maghzaoui a souligné que son groupe parlementaire qui observe un sit-in au parlement, peut opter pour d’autres étapes, dans le sens de l’escalade.
Lors d’un point de presse tenu, jeudi, au siège du parlement Maghzaoui a fait savoir que le bloc démocratique est en train d’étudier les prochaines étapes à entreprendre qui pourraient aller jusqu’à la « réclamation de la démission du président du parlement, ou la signature d’une motion de retrait de confiance à son encontre ».
« Le pays a besoin de sortir de la crise actuelle, qui ressemble à celle ayant précédé, en 2013, les assassinats politiques par les incitations à la violence », a-t-il estimé.
Et d’ajouter que Rached Ghannouchi avait proposé de publier une déclaration dénonçant la violence sans citer la partie qui en est à l’origine. Le bloc démocratique, a-t-il poursuivi, a rejeté cette proposition et attend toujours une réaction de la part du président du parlement.
En signe de soutien au « sit-in de la dignité », observé par les députés du bloc démocratique, des délégations représentant plusieurs organisations nationales dont la Ligue tunisienne des droits de l’homme, l’Union générale tunisienne du travail, l’Union des agriculteurs, l’organisation patronale et le syndicat des journalistes tunisiens ont rendu visite au parlement.
Les députés du bloc démocratique (40 députés) ont décidé, mardi dernier, d’entamer un sit-in ouvert au parlement, pour protester contre le fait que sa déclaration dénonçant la violence au sein de l’hémicycle après l’agression de trois de ses députés par des membres de la coalition al-Karama n’ait pas pu passer à la plénière tenue mardi.