TUNIS – UNIVERSNEWS – Certaines décisions sont, parfois, ridicules, surtout, lorsqu’elles arrivent trop en retard et que leur faisabilité est presqu’impossible, ce qui est le cas, actuellement, celle du ministère de la famille, de la femme, de l’enfance et des personnes âgées qui a annoncé le lancement à partir du mois de janvier prochain, d’un programme spécifique de prise en charge et d’hébergement du jour des enfants de la rue, qu’ils soient tunisiens ou étrangers non accompagnés.
Etablir un programme, c’est bien, mais il faut se donner les moyens de le réaliser… ce qui parait, presqu’impossible, si on prend en considération la situation de ces enfants de la rue exploités par des bandes de malfrats qui n’ont aucun remord pour se servir de tous ceux qui bougent, pour se faire de l’argent.
Evoquer la prise en charge de ces enfants de la rue n’a aucun sens, en ces circonstances douloureuses, parce que la première chose à faire et de les recenser et de les rassembler… ce qui est, pourtant facile, si on commence par ces mendiants et mendiantes, accompagnés, parfois, même, de bébés qui demandent l’aumône, dans les ronds-points et carrefour, au vu et au su de tout le monde.
La voie du Paradis est semée de bonnes intentions, certes, mais un travail efficace n’a pas besoin d’une bénédiction, mais d’action drastique, avec la répression de tous ceux qui utilisent des enfants… et ils sont nombreux, dans notre pays, malheureusement.
Il y a des enfants qui sont exploités au travail… il y en a d’autres pour la mendicité… et d’autres, ce qui est pire à d’autres fins douteuses, comme la prostitution, le vol à la tire et le brigandage. Avons-nous les moyens d’en finir avec ces phénomènes… Il est, certain que non, parce qu’ils sont les derniers soucis des dirigeants politiques qui ont d’autres préoccupations.
Cette prise en charge doit être réfléchie, programmée et bien organisée… parce que ces enfants sont des délinquants potentiels avec le lavage de cerveau et l’apprentissage qu’ils ont suivi auprès de ceux qui les exploitent, et ce n’est pas les centres d’accueil dont parle la ministre de la famille, de la femme, de l’enfance et des personnes âgées Amel Belhaj Moussa, qui va les inciter de réintégrer le droit chemin. Elle a exprimé sa disposition à réaliser ce programme pilote en consacrant trois complexes de l’enfance dans la région du grand Tunis, dans une première étape, avant d’évaluer ses résultats et son rendement. Elle a oublié, entretemps, que la Tunisie est un pays qui ne se limite pas à la capitale.
Pauvre Tunisie qui vit au rythme des élucubrations et des errances de ses dirigeants politiques!!!
Faouzi SNOUSSI