En Tunisie, il nous manque une culture pédagogique du rapport au petit écran, aux sournoises commodités de fait de cette accoutumance. Il s’en suit la malbouffe, le détachement par rapport aux règles familiale et l’errance à travers les avatars d’une certaine technologie de l’abrutissent.
Nous autres adultes, sommes relativement conscients de la dangerosité de la sédentarité et de son impact sur notre santé. Nous subissons tous à notre corps défendant l’invasion cynique d’innombrables accessoires technologiques, mais, personne, pour le moment, n’a décelé que ledit phénomène est en train de coller très sérieusement aux dos des enfants, surtout ceux d’entre eux, qui ont la malchance de vivre dans les grandes agglomérations, ceux-là mêmes qui bougent moins. Tous s’accordent à penser que les descendants ne peuvent pas se développer sans le recours à ces ustensiles. Controuvé et prétendu.
Les enfants passent énormément de temps devant les écrans qu’ils soient de télévision ou d’autres gadgets très à la mode, tels que les smartphones, le consoles de jeu, les tablettes… et les parents, absorbés par d’autres soucis quotidiens, n’arrivent pas à trouver la solution idoine pour leur assimiler à regarder différemment en général, pour réduire le temps d’audience ensuite, et enfin aux fins de leur proposer d’autres alternatives ou choix.
La sédentarité chez l’enfant est une réalité, et il est vraiment temps de s’interroger sur Les conséquences de cet arsenal d’appareils sur la santé de celui-ci.
Ces écrans tous confondus, font que l’enfant s’exprime moins avec son entourage étant concentré sur ce qu’il est en train de regarder ou manipuler. Le temps consacré à ses révisions scolaires sera beaucoup plus réduit et en foi de quoi, ses performances ne seront jamais à la hauteur des aspirations de ses parents. De surcroît, l’enfant exposé de bonne heure aux écrans risque de connaitre des difficultés dans sa croissance, tel qu’un retard de langage.
Une nouvelle mode est en train de s’installer sournoisement chez les enfants, celle de manger devant un écran, et ceci occasionne une dénaturation voire des dégâts dans l’atmosphère des repas pris en commun, ô combien importants à cet âge. Tant que nous sommes à table profitons de ce moment pour tirer la sonnette d’alarme quant aux risques possibles encourus de ces publicités pernicieuses et leurs effets sur la santé du gamin. Toutes incitent à la consommation bête, donc au grignotage, à l’obésité, donc ouvrent la voie à son exposition de possibles maladies sévères et des fois tragiques….
Autre chose encore qu’il ne faut jamais négliger, plus l’enfant passe du temps attaché à son écran, moins il dort et quantitativement et qualitativement. Si par malheur il regarde des scènes violentes, sans que les parents s’en aperçoivent, il pourra développer des crises d’angoisse, vivre des nuits agitées, il refusera d’aller au lit, et même s’il finit par le faire, des cauchemars et des réveils multiples seront au rendez vous, une fois couché
Sachez qu’avant cinq ans, le cerveau des enfants est comparé à une éponge et absorbe tout ce qu’on lui présente. Oser encore prétendre que celui-ci n’y comprend rien, et que cela est sans le moindre danger est hypothèse impudente. Il ne faut jamais laisser un enfant de bas âge seul devant un écran, quel que soit le programme. Il est essentiel que les parents ou au moins le papa ou la maman, à défaut d’être tous deux réunis (ce qui serait l’idéal), tiennent compagnie à leurs « héritiers » et pourquoi pas les piloter dans l’exploration du monde des images sans oublier de tout leur expliquer.
Il vaut mieux que dans certaines situations, les parents doivent subir la loi de leur petits, regarder en famille ce qu’ils veulent uniquement regarder et parler beaucoup avec eux. Une grossière bévue que celle de le détacher de la vie familiale et de ne pas être au fait de ce qu’il azimute. Soulignons que les parents doivent faire attention et ne jamais interdire par la force ou diaboliser… la manière de l’inviter à réduire son temps devant un écran importe beaucoup dans la confection de sa relation avec l’adulte. Pour faire bref, et sans rentrer dans encore plus de détails, les spécialistes de la petite enfance s’accordent tous à dire que trop de temps passé devant un écran nuit à la croissance et au développement de l’enfant. Il faut juste savoir que la liste des répercussions négatives est très longue. Et, puis, les enfants sont des petits prodiges au milieu du foisonnement des jeux vidéos…..Jusqu’à la tragédie de la baleine bleue…
Avant de clore, nous n’insistons jamais assez auprès des parents (ils détiennent les clés de l’avenir sain des enfants), pour qu’ils incitent leurs enfants à aimer la nature, à bouger, et aussi, surtout, à pratiquer du sport quotidiennement si cela est possible.
Une activité physique correcte et acceptable consent à l’enfant de se forger un bon capital-santé, pour restreindre les risques de certaines maladies pénibles quand il sera adulte, comme le diabète, l’obésité, ou l’hypercholestérolémie.
Il y a des conduites à la portée de tous et très pratiques dans la lutte contre la sédentarité chez l’enfant. Aller à l’école à pied ne ferait aucun mal, encourager et pousser son enfant à aller jouer en plein air, après la classe, pourquoi pas l’inscrire dans une académie sportive sans chercher et insister sur la performance… Qu’il soit d’abord « coubertinien », qu’il pratique d’abord le sport pour sa santé et son bien-être.
Mohamed Ali Ezzine