La présidence du Conseil des ministres syrien vient de rendre publique la liste mise au point par l’Instance de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme comprenant les noms de personnes et d’organisations soutenant et finançant les mouvements et les actions destinés à faire chuter le régime de Bachar El Assad.
Il est à rappeler que le parti islamiste d’Ennahdha et le gouvernement de la Troïka, outrageusement dominée par Ennahdha, avaient des positions radicales et tranchées contre Bachar El Assad et son régime qu’ils considéraient comme « tyrannique et oppresseur de la résistance populaire ».
On n’oubliera pas que c’est le gouvernement de Jebali et le président provisoire de la République Moncef Marzouki qui avaient pris la décision de rompre les relations diplomatiques avec la Syrie et organisé le tristement célèbre forum de « soutien à l’opposition syrienne ».
Or, depuis, la roue a tourné avec les succès éclatants contre les groupes terroristes, d’AL Qaïda, d’Al Nosra et de Daêch amenant même les régimes de certains pays du Golfe dont l’Etat des Emirats Arabes Unis, le Bahreïn, voire le Royaume d’Arabie Saoudite à réviser leurs positions et à reconnaître que « l’étape exige, de nouveau, la présence arabe en Syrie… »