TUNIS – UNIVERSNEWS (NAT) – C’est une question épineuse à laquelle on tarde à trouver des solutions… celles des enseignants suppléants qui sont à cheval entre l’illégalité institutionnalisée, le travail en sous-traitance auquel le président de la République a déclaré la guerre, dans le cadre de la réhabilitation de la dignité du Tunisien, et l’avilissement de ces éducateurs par les départements de tutelle qui refusent toute solution à leur problème, malgré les promesses qui se sont succédées, depuis janvier 2011.
Ils reviennent de temps à autre à la charge… mais, il n’y a personne pour les écouter, surtout que leurs vis-à-vis est l’Etat avec son prestige et sa souveraineté qui, pourtant, n’arrive pas à honorer ses obligations
Des enseignants vacataires ou suppléants (groupe de 2023) comme on se complait à les nommer, venus de différentes régions du pays ont pris part mardi à un rassemblement national près du ministère de l’éducation à Tunis pour revendiquer leur recrutement tel que mentionné dans la convention de 2020.
La porte-parole officielle du groupe de 2023, Asma Mzoughi, a rappelé qu’une convention signée en 2020 avait stipulé le recrutement de 4000 enseignants suppléants inscrits sur la base de données de 2008 jusqu’à 2016 en 4 groupes à raison de 1000 enseignants à chaque début d’année scolaire.
« Les trois premiers groupes (2020-2021 et 2022) ont été recrutés tandis que le 4ème groupe dont la régularisation de la situation était prévue en septembre 2023, est encore en attente », a-t-elle expliqué.
Dans ce contexte, elle a souligné que ce mouvement est organisé pour appeler le ministère de tutelle à accélérer le recrutement du 4ème groupe et l’application de tous les articles de la convention signée en 2020. Elle a dénoncé la décision de la ministre de l’éducation d’actualiser la base de données avant de procéder au recrutement du 4ème groupe.
En outre, Mzoughi a appelé le chef de l’Etat à intervenir pour régulariser leur situation à l’instar des trois premiers groupes.