TUNIS – UNIVERSNEWS – Les têtes changent, mais les problèmes sont les mêmes et ils demeurent récurrent. Le changement de ministre à la tête du ministère de l’Education, avec la nomination d’un syndicaliste et, de surcroit, ancien professeur, rien ne semble changer ou, du moins, atténuer les tensions.
Le nouveau ministre de l’éducation Mohamed Ali Boughdiri, a affirmé son engagement à assurer la consécration de la continuité de l’Etat et que sa direction au niveau du ministère lors de la prochaine période sera effectuée en concertation avec les différents intervenants du secteur de l’éducation. Il a estimé que les problèmes seront résolus grâce au dialogue, soulignant que l’invitation sera adressée aux différents intervenants et parties sociales afin d’entamer les réformes nécessaires. Boughdiri a salué les efforts fournis par l’ancien ministre de l’Education et les différents employés du secteur afin de réussir le processus éducatif malgré les difficultés enregistrées.
Mais, les syndicats ont une autre vision, et le secrétaire général adjoint de la fédération de l’enseignement de base Taoufik Chebbi, a estimé que la nomination d’un nouveau ministre de est le résultat d’un traitement passif du dossier et des revendications des syndicats de l’enseignement.
La fédération générale de l’enseignement de base relevant de l’UGTT poursuivra ses mouvements de protestation pour réaliser ses revendications et appliquer les conventions signées avec le ministère, a signalé Chebbi espérant que la désignation d’un nouveau ministre de l’éducation contribue à créer un nouveau climat de dialogue et de concertation pour résoudre les problèmes du secteur.
De son côté, le secrétaire général de la Fédération générale de l’enseignement secondaire, Lassaad Yakoubi, a estimé que le nouveau ministre de l’Éducation est appelé à entamer des négociations sérieuses et de mettre tous dossiers sur la table de dialogue.
Il a expliqué qu’il est nécessaire de résoudre les problèmes d’éducation et de concrétiser les demandes des enseignants du secondaire et du primaire.
En effet, il a indiqué que des solutions seront trouvées avec le nouveau ministre, mais cela ne signifie pas un changement dans la situation, car le traitement du dossier est basé sur les négociations avec le gouvernement, surtout de ses options négatives et ses dépendances vis-à-vis du Fonds monétaire international.
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