Tunis, UNIVERSNEWS (NAT) – L’Association nationale des doctorants et docteurs-chercheurs tunisiens a exigé des autorités compétentes des décisions urgentes et des solutions radicales concernant les modifications à apporter au cahier des charges des établissements d’enseignement supérieur privé. Cette revendication intervient en prévision de l’amendement de la loi n°73 de l’année 2000, notamment sur les dispositions liées à l’emploi et leur conformité avec les droits moraux et professionnels des docteurs-chercheurs.
Dans une déclaration publiée ce vendredi, l’Association a vivement critiqué le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique pour son manque d’initiative dans l’amendement de la loi sur l’enseignement supérieur privé. Elle lui a reproché d’avoir préféré soumettre cette question au Parlement sous forme d’initiative législative, plutôt que d’agir de sa propre autorité.
Il y a environ un an, l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) avait avancé une proposition d’amendement de la loi n°73 de 2000, visant à porter à 30 % le pourcentage d’enseignants permanents titulaires d’un doctorat dans les universités privées. Cependant, l’Association estime que cette mesure aurait pu être mise en œuvre par une simple décision ministérielle, évitant ainsi un long processus législatif. Elle a également souligné que le décret révisant la décision du ministre de l’Enseignement supérieur du 28 septembre 2000, concernant le pourcentage minimal d’enseignants permanents et le niveau académique requis dans les établissements privés, aurait pu suffire.
En outre, l’Association a proposé de limiter le recrutement d’enseignants issus des établissements publics par les universités privées, afin de créer davantage d’opportunités pour les docteurs-chercheurs actuellement au chômage.
