TUNIS – UNIVERSNEWS – Il a fallu beaucoup de temps, pour que le président Kaïs Saïed se tourne vers le problème de l’enseignement où les soubresauts avaient commencé, déjà, avec la rentrée scolaire et le secteur vit une crise jamais égalée, dans le passé, avec une situation sans issue.
La Tunisie vit, aujourd’hui, un cycle infernal, dans ce domaine qui est vital pour l’avenir des futures générations, mais la question est tellement épineuse qu’il faudrait un miracle pour trouver une issue, sachant que près d’un demi-million d’écoliers n’ont pas suivi un seul cours, alors que d’autres vont aller « en vacances », pour une semaine, après environ 45 jours de classe.
Le secrétaire général adjoint et porte-parole officiel de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Sami Tahri, a écrit sur sa page Facebook personnelle un post douloureux dans lequel il considérait que priver 400 000 élèves d’éducation jusqu’à maintenant est en fait une réponse au diktat du Fonds monétaire international.
Il a souligné que les vacances commencent, demain, alors que 400 000 élèves n’ont suivi aucun cours, alors que le gouvernement n’a pas bougé le petit doigt pour y remédier.
En face, le président de la République a « convoqué » sa cheffe du gouvernement et son ministre de l’Education, pour « en parler », sans donner aucun signe pour la décongestion de la situation.
Certes, Kaïs Saïed a recommandé de trouver des solutions dans les meilleurs délais et de préserver le droit des générations futures à un enseignement sain qui préserve le droit des enseignants vacataires, sur la base de choix clairs et des critères logiques qui préservent les droits légitimes des élèves à l’enseignement et celui des enseignants à enseigner.
Mais, pour les solutions, il faut attendre encore, parce qu’on ne sait pas quand et comment on va résoudre ce problème épineux.