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La blogueuse a retiré sa vidéo où elle fait du « chantage » au public de l’Espérance…
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Contrairement aux dires de l’époux de la blogueuse, il n’y a eu ni demande de pardon ni excuses de Chiboub
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Slim Chiboub a eu réellement une attaque cardiaque et va subir, lundi, la pose des stents
Finalement, le ministère public a pris la décision de libérer Slim Chiboub, homme d’affaire, ancien président de l’Espérance Sportive de Tunis et gendre de feu Zine El Abidine Ben Ali, tout en décidant de le faire déférer devant le Tribunal correctionnel de Tunis en état de liberté, suite à la plaine déposée par la blogueuse Arbia Hamadi.
Ainsi même pas 72 heures après son arrestation, mercredi 29 avril 2020, Slim Chiboub a été élargi en dépit de tout le tralala médiatique et la campagne menée pour l’enfoncer par la blogueuse qui a multiplié la diffusion des enregistrements vidéo laissant entendre qu’il s’agit d’une très grosse affaire allant jusqu’à menacer tous les Espérantistes, qui sont des Tunisiens avant tout, des pires représailles.
« Si vous ne cessez pas de me dénigrer, je vais publier la vidéo que je possède, et personne de vous les supporters de l’Espérance, ne pourra plus lever les yeux », a indiqué la même Arbia Hamadi dans une brève vidéo d’une trentaine de secondes, ce qui constitue une menace, voire un chantage sans oublier qu’il se serait agi, alors, d’une divulgation d’un élément d’une affaire, encore, au stade de l’instruction.
A noter que quelques minutes avant l’annonce de la « libération », le mari de la blogueuse a publié un statut dans lequel il a affirmé que sa famille ne retirera pas sa plainte qu’à une seule condition, à savoir la présentation d’excuses officielles et annoncées à travers les médias ; avant d’ajouter que « la famille de l’accusé a demandé le pardon après avoir reconnu le délit commis par son enfant… ».
Le mari de la blogueuse, l’avocat, Taïeb Ben Sadok, a précisé que ces demandes d’excuses ont pour objectif la réhabilitation de l’honneur de son couple souillé sans motif… ». Pour étayer ces allégations, des photos ont été publiées montrant Afif et Elyès Chiboub chez le couple plaignant.
En attendant d’éventuels autres éclaircissements, il n’y a eu ni demande de pardon, ni excuses, ni encore moins d’arrangement à l’amiable dans la mesure où selon la version officielle, celle annoncée par le porte-parole du Tribunal de première instance de Tunis, l’affaire suit son cours puisque Slim Chiboub a été déféré devant le Conseil correctionnel de Tunis en état de liberté et qui décidera de le condamner ou de l’acquitter.
La blogueuse, en lançant des menaces aux Espérantistes, semble avoir mal calculé son coup, car elle sait mieux que quiconque le poids du public des grandes équipes, puisque son mari, avocat de Slim Riahi, sait mieux que quiconque ce poids puisque son ex-poulain, Slim Riahi est devenu une figure politique de poids avec un bloc parlementaire de 16 députés grâce, uniquement, au…Club Africain ! D’ailleurs, selon nos sources, la blogueuse a retiré la brève vidéo où menace le public de l’Espérance des pires représailles !
Cette affaire continuera, donc, d’accaparer l’attention de l’opinion publique, ce qui serait l’objectif recherché par la blogueuse qui n’est pas à sa première affaire du genre. En effet, Arbia Hamadi, puisqu’il s’agit d’elle, aurait poussé, si l’on croit sa version, Chiboub à un glissement vers le harcèlement.
Elle avoue, elle-même, que son vis-à-vis était, 15 jours durant, du 6 au 21 avril 2020, d’une correction exemplaire. Mais lorsqu’elle a senti une odeur de « roussi », elle a remis sa ligne à son mari qui, lui, aurait tenu bon pour faire tomber M. Chiboub. Autrement dit, il l’aurait « encouragé à persister sur la voie du harcèlement » allant jusqu’à lui tendre l’embuscade avec la complicité de son épouse, la blogueuse.
Or, nous sommes curieux de constater qu’en un temps record, soit 4 ou 5 jours, des procédures et des étapes, qui auraient nécessité plusieurs semaines, ont été « brûlées » pour confondre le « harceleur ». Qu’on en juge !
Une commission rogatoire a été décidée pour réclamer et obtenir de l’opérateur téléphonique le numéro de la ligne à parti de laquelle M. Chiboub faisant lesdites communications. Ensuite, un scénario minutieux a été mis au point entre le couple d’avocat-blogueuse et les services judiciaires compétents.
Comment explique t-on cette célérité-éclair pour mener cette enquête dans un moment où tout le pays, plus particulières les services judiciaires et sécuritaires ont d’autres urgences en ces temps de Coronavirus ?!!! Surtout que selon les dires de la blogueuse il n’y avait ni danger, ni risque immédiats sans compter que c’est le couple qui aurait poussé le vis-à-vis à la faute, juste pour le faire « piétiner » devant les tribunaux.
En tout état de cause, dans un premier temps, la justice a dit son mot dans le sens où en lé déférant devant le conseil correctionnel en état de liberté, cela prouve, selon les juristes que le dossier est léger et toutes les issues restent probables lors du procès proprement dit, y compris celle de l’acquittement.
Dernier point, les propos tendancieux concernant une éventuelle « mise en scène » de M. Chiboub à propos de son malaise de santé, sont, effectivement, de simples allégations, puisque de source sanitaire, nous avons appris qu’il a eu une attaque cardiaque nécessitant une intervention pour la pose de stents qui aura lieu, lundi 4 mai 2020.
Maintenant, trêve de surenchères et de marchandages. Place à la justice de dire son dernier mot…
Noureddine HLAOUI