Le ministre de l’Education, Hatem Ben Salem, a assuré, lors de son intervention sur AL Wataniya 1 dans la soirée du vendredi 1er février 2019, que la délégation gouvernementale n’est pas soumise à la pression.
Il a précisé, en substance que «le secrétaire général de la Centrale syndicale a lancé une initiative qui a eu un écho très positif. Nous avons entamé un dialogue sérieux qui a changé la nature des négociations. En effet, nous sommes passés de négociations politisées entre ministère et fédération à de véritables discussions entre syndicat et gouvernement… »..
Et d’ajouter que 7 points sur 9 présentés par la Fédération générale de l’enseignement secondaire, ont été approuvés, exceptés certains petits détails.
En ces mêmes moments, le secrétaire général de la Fédération générale de l’enseignement secondaire, Lassâad Yaâcoubi, a nié que les deux parties soient proches d’un accord. Pis encore, le tristement célèbre Yaâcoubi a publié un post sur sa page officielle où il harangue les enseignants les exhortant à poursuivre leurs protestations et leur colère.
Voici, un extrait de son fameux statut : « Rien ne laisse entrevoir un accord. Ce qui a fuité sur ce sujet est inacceptable. Unissez-vous, tenez bon : nous n’accepterons que ce qui va nous satisfaire et qui va préserver la dignité du secteur. Restez unis et exprimez votre colère tant que vous le pouvez !», a-t-il écrit.
Bon à rappeler que c’est ce même Lassâad Yaâcoubi qui avait dit, un jour en direct sur antenne que son syndicat appelle ceux qui sont mécontents de son attitude « d’aller boire l’eau de mer » !
On n’oubliera pas, non plus, que pour faire plaisir à Lassâad Yaâcoubi, le chef du gouvernement Youssef Chahed avait limogé, à la veille d’un certain 1er mai 2017, son ministre de l’Education à l’époque, Néji Jelloul…
N.H
