Le paysage politique est qualifié par les observateurs comme étant insolite avec trois « blocs » à savoir, le président de la République Kaïs Saïed et ses coordinations, le Parti destourien libre et ses partisans trop fidèles et le groupe disparate et hétérogène de ceux qui se disent « contre le putsch ».
Les membres des coordinations, en dépit de certaines fissures apparues, tout récemment, semblent homogènes, très attachés au chef de l’Etat et comptent le suivre dans on projet et son slogan du « peuple veut ».
Or, Kaïs Saïed est, aujourd’hui, farouchement combattu par les Rached Ghannouchi, Seifeddine Makhlouf, Samira Chaouachi, Iyadh Elloumi, Habib Bouajila, Abdellatif El Mekki, Samir Dilou, Ahmed Néjib Chebbi, Jawhar Ben Mbarek … qui lui font tous les coups y compris les plus bas.
En effet, les fake, les dénigrements, les sit-in les déclarations sur les plateaux radiotélévisés, les posts publiés sur les réseaux sociaux n’ont jamais cessé. Et le « bouquet » a été cette fameuse rencontre retransmise en live et qui a été une sorte de procès et d’un réquisitoire en règle conte le « Président ».
Mais ce fut un procès de bas étage avec des railleries, des accusations et des argumentations illogiques surtout en provenance des intégristes d’Ennahdha.
Comme argumentations ratées, ils reprochent à Saïed de n’avoir aucune expérience en matière de gestion humaine et que la première « affaire » qu’il a eu à traiter, ce fut la présidence de la République. Ils ont cité, ensuite, le cas de Nejla Bouden pour son poste de cheffe de gouvernement.
Or, les Nahdhaouis et les partisans d’al-Karama semblent avoir oublié que les Hamadi Jebali, Ali Laârayedh et autres Affès et Makhlouf ont toujours été accusés d’actes de violences et de terrorisme et personne ne peut les croire dans leurs « acrobaties ».
Qui peut oublier les explosions de Bab Souika, de Sousse et les agressions contre les jeunes à cause de leurs habits jugés « voyants » ? Qui peut oublier l’aveu de feu Moncef Ben Salem concernant l’aile armée d’Ennahdha ?
C’est dire qu’entre de prétendus « incompétents » et des accusés de terrorisme, les Tunisiens auront vite fait leur choix !…
Noureddine HLAOUI