En l’espace de quelques jours, le ministère du Transport et de la Logistique a connu une certaine métamorphose. En effet, après le passage calamiteux et à polémique du Nahdhaoui, Anouar Maârouf, le département a pu souffler et respirer un peu d’air frais.
Après un départ controversé suite à ce qui est communément appelé « le scandale de la Q5 » en allusion au bousillage de la voiture de fonction par sa fille, Anouar Maârouf a multiplié les décisions douteuses avec des nominations et des limogeages incompréhensibles dont la dernière en date concernant Tunisair, sans oublier son premier acte « héroïque » d’avoir cadenasser le bureau de Sarra Rejeb…. !!!
En imposant son diktat d’une manière aussi illégale que détournée, Maârouf a « tordu le cou » aux dispositions procédurales en limogeant Elyès Mnakbi tout en commençant par pur hasard une manœuvre allant dans le sens de la vente partielle au profit de la Compagnie aérienne qatarie … !!!
Encore une fois les décisions partisanes sont désastreuses … !!!
Ainsi, en l’espace de quelques jours Maârouf a détruit des acquis pour des considérations partisanes, mais avec l’avènement de Mohamed Fadhel Kraïem, mû par des considérations patriotiques et, malgré le caractère intérimaire de son passage, il a réussi en si peu de temps à restaurer un climat de confiance au sein de la Société nationale et dans les rouages de tout le ministère, en général.
A l’instar de la même métamorphose constatée au ministère des technologies de la communication et de la transformation digitale puisque la même Kraeim a succédé au même Maarouf.
En résumé, tous deux issus de grandes écoles, le premier jouit de la destruction et le second à l’art de la construction.
L’espoir est grand que lors des prochaines nominations, la priorité sera accordée à la compétence et au sens patriotique des candidats, l’essentiel étant de servir la Tunisie et les Tunisiens.
Mustapha Machat