Le match de la finale de la Ligue africaine des champions, joué à Tunis le vendredi 31 mais 2019 entre l’Espérance Sportive de Tunis et le Widad athlétique de Casablanca, continue à faire couler beaucoup d’encre.
A l’origine de ce tapage, les déclarations des responsables du WAC et des médias marocains, honteusement relayés par des médias tunisiens prenant les thèses et les extrapolations marocains pour de l’argent comptant au lieu de vérifier auprès des dirigeants des Sang et Or ou auprès de la Caf ou encore auprès des juristes.
Ainsi, un ballon d’essai a été lancé par le journal espagnol « As » évoquant une orientation pour « rejouer le match dans un pays neutre et à huis-clos ». Il ne fallait pas plus pour que nombre de nos médias fassent leurs manchettes affirmant que le matche sera rejoué sans se douter qu’il s’agissait d’un coup de bluff destiné à influencer la réunion du Comité d’urgence de la CAF, prévue, demain mardi 4 juin 2019 afin d’éviter les inévitables sanctions.
En effet, Tarak EL Alaïmi, juriste et spécialiste en litiges sportifs et footballistiques, a déclaré, aujourd’hui même, que la plupart des membres du Comité d’urgence, plus particulièrement, le président de la CAF, Ahmed Ahmed, étaient présents le jour du match et c’est précisément un comité restreint qui a pris la décision de donner la victoire et la Coupe à l’Espérance et l’arbitre Gassama n’a rien fait d’autre que prononcer la sentence.
Autrement dit, il est hors de question que le même Comité revienne sur une décision qu’il prise lui-même. Et la réunion de demain se penchera, plutôt, sur les sanctions à prendre contre le WAC pour avoir quitté le terrain.
Encore une fois, pour des considérations personnelles et à cause d’animosité envers telle ou autre équipe, certains de nos médias et une grande partie des Facebookers n’ont ménagé aucun effort pour remettre en cause le trophée africain, remporté haut la main par l’équipe de Bab Souika, un titre qui devrait faire honneur et le bonheur de tous les Tunisiens.
Noureddine H