Une nouvelle étude a révélé que les nouvelles pilules pour traiter le COVID-19 étaient très efficaces contre le variant Omicron du virus lors de tests en laboratoire. La recherche a été publiée dans le « New England Journal of Medicine ».
En effet, si la capacité des pilules antivirales à combattre l’omicron est confirmée chez les patients humains, ce serait une bonne nouvelle. Les responsables de la santé publique s’attendent à ce que les pilules deviennent un traitement de plus en plus courant pour le COVID-19, ce qui réduira la gravité de la maladie chez les patients à risque et diminuera le fardeau de la pandémie.
Pour l’instant, les pilules restent rares pendant la vague actuelle d’omicron, qui a battu des records de contaminations dans le monde entier.
Les résultats ont corroboré d’autres études qui ont montré que la plupart des traitements par anticorps disponibles sont moins efficaces contre Omicron. Les fabricants de médicaments pourraient concevoir, tester et produire de nouveaux anticorps ciblant le variant Omicron pour surmonter les limites des thérapies actuelles, mais ce processus prendrait des mois.
Les pilules et les anticorps cliniquement disponibles ont été conçus et testés avant que les chercheurs n’identifient le variant omicron, qui diffère considérablement des versions antérieures du virus. Lorsque le nouveau virus a été identifié, les scientifiques craignaient que ces différences, causées par des mutations du génome viral, ne réduisent l’efficacité des médicaments conçus pour traiter la version originale du virus.
Le molnupiravir, une pilule de Merck, et le remdesivir, médicament intraveineux, étaient tout aussi efficaces contre le nouveau variant que contre les souches virales antérieures.
Au lieu de tester la pilule Paxlovid de Pfizer, qui est conçue pour être prise par voie orale, un médicament apparenté à Pfizer a été administré par voie intraveineuse. Les deux médicaments perturbent la même partie de la machinerie virale. Les chercheurs ont découvert que la forme intraveineuse du médicament conservait son efficacité contre l’omicron, et cette version fait actuellement l’objet d’essais cliniques.
L.M