Ils sont environ 450 étudiants qui étaient obligés de revenir d’Ukraine, à la suite de la guerre qui a éclaté avec la Russie. Ces jeunes ont vu leurs rêves s’effondrer et les horizons se sont fermés, devant eux, malgré leurs sacrifices et ceux de leurs parents qui cherchaient à les aider à satisfaire leurs ambitions.
Aujourd’hui, les pouvoirs publics font la sourde oreille et montrent une indifférence vraiment alarmante, alors qu’il s’agit de l’avenir de jeunes tunisiens qui n’ont commis d’autre délit que celui d’aller tenter leurs chances, ailleurs, afin de réaliser leurs rêves.
Mais, il a fallu cette maudite guerre qui met toute l’humanité à genou, pour la satisfaction des ambitions de l’Oncle Sam qui veut être, toujours, le maître incontesté de ce monde… une guerre par procuration qui fait beaucoup de mal.
Le collectif des étudiants de retour d’Ukraine a fait trois propositions pour réintégrer les universités tunisiennes dont l’une mérite d’être bien étudiée. Etant donné qu’ils payaient leurs études à l’étranger, ils sont disposés à faire de même, dans les facultés du pays, ce qui permettrait de renflouer les caisses de l’Etat, en ces temps de disette et d’absence de liquidités, dans le pays.
Il n’y aurait aucun mal à les accepter dans les établissements universitaires tunisiens qui subit un système sélectif préjudiciable au pays, et c’est à eux de montrer ce qu’ils valent et s’ils ont, vraiment, les compétences nécessaires, pour poursuivre leurs études en Tunisie. Et, dans le cas contraire, ils peuvent en être éjectés, sans qu’il y ait contestation.
Ce ne sont pas les solutions sécuritaires qui vont résoudre ce problème, surtout qu’il faut avoir de la compassion pour ces étudiants qui ont cherché, hier, à manifester, devant le palais de Carthage, parce qu’ils n’ont pas trouvé d’issue, mais les forces de l’ordre les ont empêchés.
Ces jeunes sont des Tunisiens et leur problème est social… La présidence de la République doit montrer que la politique n’est pas sa seule préoccupation et qu’elle pense, aussi, à l’avenir de ces jeunes.
F.S.