Les réseaux sociaux sont envahis, en ces derniers jours, par la joie et la réussite des nouveaux bacheliers. Malgré la crise sanitaire, cette année les taux de réussite, ont été exceptionnels en cette session principale avec 44, 3%.
Or, au moment où ces bacheliers pensent, déjà, à l’orientation universitaire et rêvent d’un bon avenir, les étudiants se retrouvent confus à cause de la décision prise par l’Union des professeurs et chercheurs universitaires tunisiens (Ijaba), de boycotter la session principale des examens universitaires.
Ijaba a précisé, dans un communiqué publié samedi 3 juillet, que la décision de décréter un confinement général dans les régions touchées par le Covid-19 sans tenir compte de la famille universitaire reflète l’indifférence à l’égard de la sécurité du corps enseignant » tout en appelant au report de la session de contrôle de l’année universitaire en cours pour le mois de septembre prochain.
C’est vrai que la situation sanitaire du pays est très grave et que la Tunisie a atteint, selon les deniers chiffres, des stades inquiétants, mais il y a des secteurs vitaux et des établissements publics qui ne peuvent être négligés.
A noter qu’ Ijaba refuse que « ses enseignants et chercheurs participent à la session de contrôle alors que la Fédération générale de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique relevant de l’UGTT se prononce contre le boycottage.
Dans l’autre côté, le ministère de l’Enseignement supérieur assure qu’il est appelé à protéger non seulement les enseignants mais aussi les étudiants. Il doit appliquer, strictement, le protocole sanitaire dans tous les établissements universitaires pour préserver la santé et les vies humaines.
Face à cette décision du syndicat « Ijaba, les étudiants restent confus à propos de leur avenir…
Mervet Chaktmi