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Les limites et les inconvénients de la procédure de l’appel à candidature…
Après la nomination de Lotfi Debbabi à la tête de la QNB Tunisie où il a pris déjà ses fonctions, le Conseil d’Administration de la STB Bank s’est réuni, le 16 septembre 2020, et a nommé le directeur général adjoint (DGA), Ali Lahiouel, en tant que Directeur Général par intérim en attendant le pourvoi officiel de ce poste.
A la Banque nationale agricole (BNA Bank), on vient d’opter pour la même démarche. En effet, suite à l’annonce du départ de Habib Haj Gouider, âgé de 62 ans, le Conseil d’administration s’est réuni ce matin du 1er octobre 2020 pour nommer Mondher Lakhal, actuel DGA, en tant Directeur général de la BNA Bank par intérim.
Ainsi, ces deux banques, qui sont en pleine restructuration, semblent s’orienter vers la préférence des compétences internes pour y assurer la continuité et la pérennité à savoir la volonté de mener à bon port les projets et les chantiers mis en route par les prédécesseurs.
Il faut dire qu’auparavant, on a eu recours à l’expérience, qualifiée de mauvaise, de l’appel à candidature qui nécessite beaucoup de temps au vu des phases et des péripéties qu’elle exige, en l’occurrence : la désignation d’un comité, l’établissement des termes de référence, la sélection des dossiers par le Comité pour la notation des candidats avant de parvenir, finalement, au choix d’un nom qui peut ne pas avoir l’assentiment des autorités officielles concernées, comme cela a été le cas par le passé.
Alors, pour gagner du temps, autant nommer une compétence de l’intérieur de la même banque qui en connaît les rouages, les orientations et les plans à venir, notamment en temps de crise telle que celle de la Covid-19, vécue actuellement par toutes les entreprises. A bon entendeur, salut !
LA REDACTION