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Les proches d’un employé, arrêté pour avoir agressé le DRH, bloquent les activités et la production depuis un mois et demi
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Perte sèche de 400 mille dinars par jour et perte de 3 MD après le pourrissement de produits exposés aux pluies
Univers News a appris de sources concordantes dignes de foi, que l’usine de gypse sise à Tataouine se trouve à l’arrêt depuis, environ un mois et demi.
Plus grande productrice de gypse en Afrique, la Société Industrielle de Plâtre du Sud (SIPS), produit plus de 600 mille tonnes de gypse par an dont 70 pour cent sont destinées à l’exportation alors que les autres 30% sont écoulés sur le marché local, sachant que le prix du kilo de gypse peut atteindre jusqu’à 4 euros !
Pourquoi la suspension des activités de cette société ? Eh bien, un employé, qui a enfreint la discipline, s’est vu réprimander par le directeur des ressources humaines (DRH), mais à la deuxième remarque après avoir récidivé, ledit employé a agressé le DRH en le giflant devant témoins. Le même employé a été, donc, arrêté après un plainte déposée par l’agressé.
Qu’à cela ne tienne, les membres de la famille de l’agresseur ses proches ont t bloqué l’accès à l’usine et fait suspendre le travail et la production. Et cela dure depuis près d’un mois et demi sans que les autorités, chargées de faire régner la loi, ne puissent faire rien de concret pour évacuer les lieux dans le cadre de l’application des lois.
Résultats : La production est arrêtée entraînant une pénurie de gypse dans le pays, une perte sèche de 400 mille dinars par jour, des produits exposés à la pluie sont devenus périmés entraînant une autre perte sèche de près de trois millions de dinars.
Quant à l’état actuel des lieux, il se présente comme suit : Le DRH a fini par démissionner mais sans retirer sa plainte, alors que les membres de la famille de l’agresseur poursuivent le blocage de l’usine exigeant sa libération avec arrêt des poursuites judiciaires. Ni plus, ni moins…
Encore un exemple frappant de l’impuissance de l’Etat à établir son autorité dans le sens de l’application de la loi. On ne demande rien de plus…
Noureddine HLAOUI
