Le président de la République, Kaïs Saïed, s’apprête à se rendre à Paris dans les jours qui viennent pour une visite officielle en France. Une équipe, chargée de préparer minutieusement ce voyage, le premier du chef de l’Etat en Europe, se rendra, jeudi prochain, à cet effet, à Paris.
Et la visite devrait avoir lieu dans les tout prochains jours qui suivent, mais les moments forts de cette visite ne sont pas encore connus dans le sens où ils doivent être fixés lors du séjour de l’équipe chargé des préparatifs.
A rappeler que la première et l’unique visite officielle effectuée, jusqu’à présent, le chef de l’Etat à l’étranger, l’a été chez le voisin algérien le 2 février 2020. In s’est rendu, auparavant, plus précisément le 12 janvier 2020, à Mascate, capitale du Sultanat d’Oman pur présenter ses condoléances et celles du peuple tunisien au Sultan Haïthem Ben Tarek Al Saïd et à l’ensemble de la famille royale omanaise, suite au décès du Sultan Qabous Ben Saïd
Force est de constater, enfin, que la chancellerie tunisienne à Paris est dépourvu d’ambassadeur et de consul général après les limogeages respectifs décidés d’Abdelaziz Rassaâ et d’Ali Chaâlali juste à la veille de l’avènement de la nouvelle année 2020. Une situation bizarre et un provisoire qui dure puisqu’on a parlé d’enquête ordonnée par la présidence de la République à cause de soupçon de corruption.
Mais, six mois après, aucun rapport n’a été rendu public sur les résultats de l’enquête en dépit des promesses faites dans ce sens. Ce qui fait soulever des critiques acerbes concernant cette situation qualifié par les observateurs avertis comme étant une aberration jamais vus dans les annales de la diplomatie tunisienne. Comment expliquer et justifier que la capitale du pays, premier partenaire de la Tunisie (importations et exportations) soit dépourvue d’ambassadeur et de consul général, sachant que comme d’habitude, les officiels font la classe morte : Motus et bouche cousue !
Noureddine HLAOUI