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…Mais achoppent sur le nom du successeur, Ghannouchi refusant catégoriquement la candidature de Mohamed Abbou
Après une demande renouvelée de Kaïs Saïed à Elyès Fakhfakh pour qu’il démissionne suite à l’éclatement de Fakhfakh Gate impliquant le chef du gouvernement dans un conflit d’intérêt consistant en l’octroi de marchés d’une valeur de 44 milliards de la part du gouvernement tunisien au profit de deux des sociétés où Fakhfakh est largement actionnaire.
Et en attendant que la question soit tranchée juridiquement et judiciairement, toutes les parties, l’INLUCC en tête, s’accordent à dire que moralement et éthiquement le chef du gouvernement ne peut plus gouverner. Normalement, il ne peut plus regarder les Tunisiens en face et n’a plus d’autorité morale pour diriger les membres du gouvernement.
Univers News a appris que, conscients de la gravité de la situation, le président de la République, Kaïs Saïed, et le président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), Rached Ghannouchi, se sont accordé quant à la « fin politique et morale de Fakhfakh » et à la nécessité de le faire remplace, mais les deux « présidents » auraient achoppé sur le nom de son éventuel successeur.
« Pour des considérations de continuité et de stabilité politique et gouvernementale, le chef de l’Etat aurait avancé le nom de Mohamed Abbou que l’actuel président du Parlement s’est empressé de rejeter… ».
Devant cette impasse entre les deux hommes, tout le monde attend la décision du Conseil de la Choura d’Ennahdha où des divergences sont apparues avec certaines voix, ayant pour chef de file Abdellatif Mekki, qui sont pour le maintien de Fakhfakh. Alors ? C’est compliqué, complexe…
Ce qui est sûr, c’est que les prochaines heures seront déterminantes pour l’avenir de tout le pays qui se trouve à la croisée des chemins…
Noureddine HLAOUI