-
L’Etat tunisien a avoué clairement l’assassinat de Jilani Daboussi
-
Youssef Chahed a dépêché Kamel Morjane devant le Conseil des droits de l’Homme à Genève
-
La famille refuse « l’arrangement financier » et l’ONU réclame la liste détaillée des responsables de l’assassinat
L’affaire du « décès de Jilani Daboussi connaît une évolution dangereuse, et dans ce cadre, son fils, Sami Daboussi, a fourni à notre confrère en version arabe, « Al Wassat News » une réalité choquante que le gouvernement tunisien n’a jamais osé dévoiler, avant d’ajouter qu’au mois de septembre 2019, le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative, Kamel Morjane, a été dépêché à Genève par Youssef Chahed pour représenter le gouvernement tunisien devant le Conseil des droits de l’Homme relevant de l’Organisation des Nations Unies.
Ainsi, M. Morjane a fait un aveu clair de l’assassinat de Jilani Daboussi et sa soumission à la torture avant son décès tout en proposant un arrangement financier à l’amiable avec une offre de dédommagement à déterminer en faveur des héritiers du défunt, une proposition rejetée par la famille.
A la suite de ce refus, le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU a adressé aux autorités tunisiennes une correspondance en date du 10 février 2020 lui réclamant une liste détaillée des responsables du meurtre de Jilani Daboussi.
Noureddine HLAOUI