TUNIS – UNIVERSNEWS (CULT) – Pour la première itinérance de l’exposition « Ce que la Palestine apporte au monde », l’Institut du monde arabe (IMA) a choisi la Tunisie, pays qui entretient des liens historiques avec la Palestine.
Présentée à l’Institut du monde arabe à Paris de mai à décembre 2023, cette exposition accueille des images de la Palestine loin des clichés. Elle débarque, dans une première étape, à partir d’aujourd’hui et jusqu’au 28 juin 2024, à Tunis.
pour Lors du vernissage de l’exposition à l’Institut français de Tunisie, l’Ambassadrice Anne Guéguen, a souligné : « Lorsque je l’avais vue à Paris à l’été 2023, elle m’avait beaucoup touchée par la force et l’émotion que transmettaient les œuvres présentées, et elle m’avait beaucoup intéressée par ce qu’elle disait du regard des artistes palestiniens sur la Palestine aujourd’hui. Véritable hommage intellectuel et culturel, qui a attiré plus de 90 000 personnes à l’IMA entre mai et décembre 2023, j’avais suggéré aux équipes d’en accueillir l’itinérance ici. Neuf mois plus tard, la Tunisie est le premier pays au monde à accueillir cette exposition, ce qui est un symbole fort ».
«Elle montre à quel point nous, [les palestiniens], sommes bel et bien vivants et à quel point nous sommes toujours porteurs d’une obsession de la culture». (Elias Sanbar, Commissaire général de l’exposition, écrivain, ancien ambassadeur de la Palestine auprès de l’UNESCO, président du conseil d’administration du Musée national d’art moderne et contemporain de la Palestine). Le commissariat est assuré par Marion Slitine, Éric Delpont et Marie Chominot.
La Palestine a une histoire riche et a donné naissance à des intellectuels et des artistes que le monde estime et qui racontent, façonnent l’identité palestinienne et sont les voix de tout un peuple. «Ce que la Palestine apporte au monde» montre la création palestinienne, qu’elle s’élabore dans les territoires ou dans l’exil, et des artistes qui ont fait de la photographie leur «langue», leur moyen d’expression.
Une programmation dédiée à la culture palestinienne est prévue tout au long de la durée de cette exposition : un échange avec deux photographes palestiniens exposés, Rehaf Al Batniji et Shady Alassar, le 24 mai, autour de leur travail et de l’artivisme; des projections de films palestiniens, une discussion sur l’ouvrage « La Palestine en 50 portraits » en présence de Sabri Giroud le 3 juin, une pièce de théâtre sur l’exil palestinien intitulée « Taha » le 5 juin et une soirée consacrée à la musique palestinienne.
Avec le parrainage de l’Ambassade de Palestine en Tunisie, cette exposition organisée par l’Institut du monde arabe, Paris, et la programmation préparée avec l’Institut français de Tunisie donnent un espace d’expression aux artistes palestiniens et une place à la richesse de cette scène culturelle. Aujourd’hui, plus que jamais, leurs messages sont importants. Comme l’écrit Jack Lang, président de l’Institut du monde arabe, «Loin d’une chronique victimaire, l’exposition donne à voir le monde en Palestine et la Palestine au monde».