
Tunis, UNIVERSNEWS (CULT) – Le désert nous rappelle sans cesse que le vent finit par faire disparaître les traces de vos pas. Chaque grain de sable raconte une histoire et chaque ombre dessine des formes éphémères. Le passé le futur n’existe que dans nos mémoires. C’est le thème de l’exposition de photographies d’Amel Ghroum à la librairie Fahrenheit 451.
La photographie est pour Amel Ghroum une fenêtre ouverte sur deux mondes captivants : Le désert et la mer. D’une mer à l’autre, deux immensités sans barreaux, en perpétuels mouvements, sculptées par le vent et les caprices du temps. Le désert est un royaume de silence et d’immensité. La lumière éclatante du jour et les ombres allongées au crépuscule révèlent des textures et des formes fascinantes. La mer, quant à elle, m’attire avec son mouvement incessant et ses reflets scintillants. Photographier la mer, c’est sentir l’instant où l’horizon se mêle au ciel, où la nature se révèle dans toute sa puissance. Ces deux passions nourrissent la créativité de l’artiste pour parler et partager un pays et la beauté du monde. Mystique, magique et mélodique, le Sahara chante ce phénomène harmonique, forme sans doute également une source d’inspiration pour l’artiste qui raconte le désert de différentes manières où elle s’intéresse à la vie qui l’habite. (M.S)