Face aux critiques, Iyad Dahmani élève la voix et tape sur la tableTrop remonté et en colère noire, le porte-parole du gouvernement, Iyad Dahmani n’a pas mâché ses mots lors de son passage, aujourd’hui mardi 19 février 2019, à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP).
Dans un langage musclé, M. Dahmani a clashé ceux qui dénient le droit des membres du gouvernement et de ceux qui le soutiennent à faire de la politique et à constituer un parti. « Non, c’est leur plain droit, l’essentiel étant de ne pas utiliser ou exploiter les structures et les moyens de l’Etat. Et ceux qui ont des preuves du contraire peuvent s’adresser à la justice… »
Encore une fois, Iyad Dahmani fait une démonstration de force en tapant sur la table face aux députés, plus particulièrement face à ceux qui s’opposent à l’exploitation des moyens de l’Etat à des fins partisanes.
Le porte-parole du gouvernement a oublié qu’il ne s’agit pas de bus, d’essence ou de locaux, mais bel et bien d’une question d’éthique et de morale, sachant que jusqu’à présent et à part la réunion finale de Monastir, on n’a vue aucun engouement populaire. Tout reste du domaine des paroles, de l’exploitation des mécontents du Nidaa et d’autres partis.
Iyadh Dahmani ni qu’il s’agit du parti du chef du gouvernement, alors que tous les courtisans affirment, haut et fort, que c’est le parti et le projet de Youssef Chahed. A titre d’exemple, mêmes les personnalités politiques, les médias français et tunisiens aussi assurent que le voyage du chef du gouvernement à Paris avait l’allure d’une visite d’un candidat e campagne. Même si ce n’est pas voulu, tout ce que fait et fera le chef du gouvernement, peut être pris, à juste titre, pour un acte électoraliste.
Mais apparemment, l’équipe de La Kasbah semble faire fi de toutes les remarques et les critiques. Ce qui lui importe le plus est de rester le plus longtemps possible en place afin de profiter le maximum possible, au moins, de l’avantage moral que lui procure la situation actuelle.