La commission de discipline de la Confédération Africaine de Football a été clémente avec son « vice-président », président de la Fédération Marocaine de Football et président de la RS Berkane, Faouzi Lakjaa. En effet, ce dernier faisait l’objet d’une plainte déposée par la Fédération Ethiopienne de Football qui avait introduit un recours contre Faouzi Lakjaa qui s’était rendu coupable d’agression contre l’arbitre éthiopien, Bamlack Tessema.
Cette commission a donc décidé de suspendre Faouzi Lakjaâ de toute activité sportive pour une durée d’une année (sic !). Cette « sanction » peut paraître saugrenue pour diverses raisons.
Tout d’abord, la commission de discipline de la CAF ne s’est saisie de l’affaire en question qu’à la suite de la plainte déposée par la Fédération Ethiopienne de Football alors qu’il s’agissait d’un cas d’agression flagrant à l’encontre d’un arbitre (il était chargé de la VAR ce soir-là, le soir de la finale retour de la coupe de la CAF remportée par Zamalek contre la RS Berkane) alors qu’il s’agissait d’un cas où elle aurait dû s’autosaisir ou bien examiner le cas suite aux différents rapports du match si jamais ces derniers l’aurait rapporté.
Ensuite, l’agression d’un arbitre et de surcroît par le vice-président de la CAF, n’est sanctionnée que d’une suspension d’une année a de quoi surprendre. Comment peut-on admettre le retour aux affaires (et aux premières loges s’il vous plait) d’un personnage qui agresse un arbitre de sa propre confédération ???
Logiquement, Faouzi Lakjaa aurait dû être écarté définitivement de la CAF…