TUNIS – UNIVERSNEWS Lors de sa participation à la conférence de Tokyo pour le développement en Afrique (TICAD8), tenue les 27 et 28 août 2022, le vice-président de la banque mondiale chargé de la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA), Farid Belhaj a souligné la nécessité de réforme du secteur privé dans l’économie africaine , afin de créer des emplois, donner des opportunités aux jeunes et résorber, voire résoudre la crise du continent.
M. Belhaj a évoqué « les relations de la Tunisie avec les institutions économiques et financières internationales, dont la banque mondiale, et les moyens à même de les développer, selon les priorités économiques de notre pays pendant la prochaine période ».
Il a dans ce sens, ajouté que » la Banque mondiale est coorganisatrice comme toutes les éditions de la TICAD 2022. Le Japon aurait promis plus de 30 milliards de dollars au continent africain. Mes collègues et moi de la région MENA et de l’Afrique subsaharienne travaillons sur ces projets en coopération avec les Japonais et d’autres collaborateurs pour apporter tout le soutien possible à l’Afrique”.
A cet effet, il a félicité la Tunisie au nom de la Banque mondiale pour » l’excellente organisation de cet événement, à la hauteur de tous les événements et conférences auxquels j’ai pu assister dans le monde ».
Par ailleurs, Farid Belhaj a souligné que le sujet de l’emploi est un sujet absolument central dans la région, et ce, par rapport à la digitalisation et aux startups, en Afrique du Nord comme en Afrique subsaharienne.
Il a, ensuite, mis l’accent sur l’importance de soutenir la création d’emplois. Selon lui : « le secteur public, même s’il essaye, ne peut pas absorber tous ces jeunes qui arrivent tous les jours sur le marché du travail. La seule solution permettant de prendre en charge tous ces nouveaux potentiels serait de développer le secteur privé grâce à des réformes. Ces dernières ouvriront les portes à ces talents, que ce soit en Tunisie, en Afrique ou bien dans le monde en général. Le secteur privé est le moteur de l’économie”.
« La plus grande réforme serait d’ouvrir grand les portes au secteur privé. C’est en faisant cela que l’économie s’oriente vers la durabilité à moyen et à long terme”, a-t-il conclu.