Fatma Mseddi, députée de Nidaa Tounes a déclaré, aujourd’hui mercredi 23 janvier 2019, qu’elle a présenté sa démission de la Commission d’enquête sur les filières d’envoi des jihadistes aux foyers de tension.
L’élue indique, encore, que ladite Commission n’est plus en mesure de mener sa mission dans des conditions normales à cause des entraves que ne cessent de poser les représentants du parti Ennahdha qui veut, en plus, avoir la présidence de la Commission arguant du fait qu’il est majoritaire à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP).
Et d’ajouter qu’il est inadéquat que la Commission soit présidée par Ennahdha qui est mis sur la sellette dans cette affaire d’envoi des jihadistes, car la logique et la déontologie prônent le principe empêchant d’être juge et partie.
Fatma Mseddi enchaîne en lançant un appel à créer une commission d’enquête populaire et ce à cause des tentatives de camoufler la vérité.
Elle a conclu que la commission n’est pas en mesure de publier son rapport à la fin de la session parlementaire et ce, comme susmentionné, en raison de problèmes internes à la commission dont le forcing d’Ennahdha pour la présider